Renault avance dans ses discussions pour des usines en Chine et en Algérie

Renault avance dans ses discussions pour des usines en Chine et en Algérie

Les négociations de Renault pour implanter une usine en Algérie et une autre en Chine avancent, a fait savoir vendredi le numéro deux du constructeur français, Carlos Tavares, qui espère présenter son projet d’implantation à Pékin le mois prochain.

« En Chine, les choses avancent de manière très satisfaisante, nous avons déjà signé un premier document avec notre partenaire Dongfeng », a rappelé M. Tavares lors de la conférence de presse où il annonçait les résultats semestriels du constructeur automobile français.

Renault avait annoncé en avril avoir signé un protocole d’accord avec Dongfeng, qui travaille déjà avec son partenaire japonais Nissan.

Renault et Dongfeng discutent à présent du lieu d’implantation de l’usine et du type de modèles qui seront produits, et devraient présenter leur projet « auprès des autorités chinoises (…) très probablement au courant du mois d’août ».

« On espère que d’ici la fin de l’année on aura les feux verts nécessaires pour commencer les travaux de l’usine l’année prochaine », a ajouté M. Tavares.

Carlos Ghosn, le PDG de Renault, un des rares grands constructeurs automobiles à ne pas produire en Chine, avait déjà dit espérer le lancement d’une production locale fin 2015.

En Algérie, « c’est le gouvernement algérien qui nous demande une implantation industrielle dans le pays », a rappelé M. Tavares. « Nous sommes encore en phase de discussions, tout n’est pas finalisé », a ajouté le directeur général délégué de Renault qui voit dans ce pays « un potentiel très important ».

Alger avait indiqué fin juin qu’il espérait signer en août un pacte d’actionnaires avec le groupe français pour la création d’une société commune, afin de construire une usine automobile dans l’ouest de l’Algérie.