Le constructeur automobile français Renault, qui doit signer en début de soirée l’accord définitif pour la construction d’une usine en Algérie, aura l’exclusivité sur le marché algérien pendant trois ans, a annoncé mercredi le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Chérif Rahmani.
« L’accord initial entre l’Algérie et Renault prévoyait une exclusivité de cinq ans pour le constructeur français sur le marché algérien. L’Algérie n’a pas accepté et la durée a été donc réduite à trois ans », a déclaré à la presse M. Rahmani peu avant la signature de cet accord.
M. Rahmani a expliqué que la close d’exclusivité signifie qu’ »aucune société publique algérienne n’a le droit de conclure un accord similaire avec un autre constructeur étranger pendant les trois prochaines années ».
L’usine Renault qui entrera en activité « 18 mois » après la signature de l’accord devra commencer par produire 25.000 unités par an pour arriver « rapidement » à 75.000 unités dont une partie sera exportée à d’autres pays hors UE, a précisé le ministre.
Interrogé sur le taux d’intégration nationale, il a indiqué qu’il sera de « 42% », et « cela dépendra de la compétitivité des PME algériennes », a-t-il ajouté.
Sur le montant de l’investissement sur la base de la règle 51/49%, il a indiqué qu’il tournera autour d’un milliard d’euros.
Une conférence de presse animée par des responsables algériens et ceux de Renault est prévue dans les prochains jours à Alger pour dévoiler les détails de cet accord.