Renault Algérie : 9 000 Dacia Sandero assemblées d’ici à la fin de l’année

Renault Algérie : 9 000 Dacia Sandero assemblées d’ici à la fin de l’année

Voiture-Sandero-©-D.R-660x330.jpgAprès un début tonitruant avec la Symbol, Renault Algérie Production (RAP), dont l’usine est implantée à Oued Tlélat, est passée à la vitesse supérieure depuis quelques mois avec le lancement d’un deuxième modèle de voiture, la Sandero Stepway, qui vient d’être commercialisée. La marque au losange compte frapper fort avec cette voiture très appréciée.

Selon nos sources, l’usine du constructeur français Renault, compte assembler 9 000 véhicule d’ici à la fin de l’année en cours, ce qui confirme les ambitions des responsables qui misent sur le crédit à la consommation afin d’attirer les Algériens. Justement, après des spéculations sur le prix de la Sandero Stepway, RAP vient de rendre public les prix des deux modèles commercialisés : 1,5 million de dinars pour le 1.6 et 1,66 million pour le type DCI.

Les mêmes sources affirment que l’engouement est grand chez les clients qui viennent de plusieurs wilayas afin d’acquérir ce nouveau modèle, d’où la charge du travail et le chiffre des 9 000 véhicules qui reflète la demande croissante.
La Sandero et la Symbol sont les seules voitures accessibles via le crédit à la consommation lancé dernièrement par l’Etat. Cette dynamique a permis à un grand nombre de jeunes de trouver enfin un travail, après le vaste recrutement effectué par RAP qui a renforcé ses ressources humaines afin de subvenir aux demandes de la clientèle.
En plus de l’usine de production, Renault Algérie vient d’inaugurer une nouvelle succursale au niveau d’Es-Sénia, ce qui a permis également à plusieurs jeunes de décrocher un emploi.
En attendant la concrétisation du projet Peugeot, Renault Algérie accapare une grande part au marché automobile, avec une exclusivité de commercialisation des produits «made in bladi». La Dacia Sandero est commercialisée depuis juillet dernier, donnant ainsi une alternative aux acquéreurs via le crédit à la consommation, qui n’avaient jusque-là pas d’autre choix que d’opter pour la Symbol.
Les responsables de RAP ont commencé il y a plusieurs mois à pré- parer une nouvelle phase et une nouvelle dynamique de travail, pour passer le cap du «rodage». Le partenariat gagnant-gagnant entre la France et l’Algérie est symbolisé désormais par RAP. DES AMBITIONS À LA HAUSSE L’usine RAP de Oued Tlélat s’étend sur une superficie de 151 hectares. Le site a coûté près de 50 millions d’euros et prévoit une augmentation des investissements jusqu’à 800 millions d’euros à moyen terme. L’objectif fi xé est d’atteindre un taux d’intégration nationale de 42% à l’horizon 2019.
La fabrication de la première voiture RAP, qui comporte quelques pièces en plastique fabriquées localement, a permis de réaliser un taux d’intégration de 17% qui passera progressivement à 25% d’ici à la fi n de cette année. Sur le volet cadence de la production, la marque au losange est passée de 25 000 à 35 000 voitures par an, et ce, suite à la demande croissante sur la Symbol et dernièrement sur la Sandero, avant de mettre le cap sur d’autres modèles prévus dans le contrat, à l’image du pick-up très demandé en Algérie.
Avec l’ajournement de l’entrée en scène de l’autre géant français de l’industrie automobile Peugeot, la concurrence de Renault sera axée dès mars 2017 sur l’allemand Volkswagen, qui vient d’annoncer, par le biais de son distributeur exclusif Sovac, que son usine de Relizane lancera, dès mars 2017 sa première Skoda Octavia sur le marché algérien, de quoi raviver la concurrence entre les deux constructeurs. Et l’économie algérienne qui en profitera.