Selon la presse zambienne, vous avez critiqué la pelouse du stade Konkola de Chililabombwe. Elle est à ce point mauvaise ?
Il ne faut quand même pas exagérer. La pelouse n’est pas meilleure qu’avant, mais elle n’est pas non plus catastrophique. J’ai juste déclaré qu’il faut l’entretenir, l’arroser et si possible l’améliorer en prévision du match, c’était une façon pour moi de secouer un peu les choses.
Sentez-vous vos joueurs motivés, à quelques jours du match ?
S’ils sont là c’est qu’ils sont motivés. Et puis, je ne connais pas un joueur qui ne soit pas motivé à jouer une CAN. Je les sens concentrés et très conscients de la tâche qui les attend.
Le sélectionneur égyptien M. Shehata a déjà déclenché la guerre psychologique en vous accusant de prendre partie pour l’Algérie. Qu’en dites-vous ?
Mais sur quelle base il dit ça ?
Sur la base de vos déclarations après le match Algérie-Zambie lorsque vous disiez que l’Algérie était déjà en Coupe du monde…
Mais j’ai dit ça sur la base du classement de notre groupe. Si je ne me trompe pas, l’Algérie est première et possède trois points d’avance sur l’Egypte, elle est donc la mieux placée pour se qualifier en Coupe du monde. Et puis, ce n’est pas ma faute si les Algériens sont leaders, enfin c’est un peu de ma faute parce que j’ai perdu deux fois contre eux (rires). La situation est telle que je suis obligé de récolter un point contre l’Egypte pour qualifier mon équipe en Coupe d’Afrique et je ferai tout pour l’avoir. Maintenant si cela arrange les Algériens, ce sera tant mieux pour eux.
Sur un plan personnel, êtes-vous excité à l’idée de participer à une autre CAN ?
Après y avoir goûté en tant qu’adjoint (Ndlr. Il était dans le staff du Ghana avec Claude Leroy), je voudrais y retourner en tant qu’entraîneur en chef et croyez-moi que je ferai tout pour y arriver. La CAN a une saveur particulière.
