Aujourd’hui expire le délai accordé aux chefs de service des hôpitaux, âgés de 67 ans et plus, pour quitter le poste et le céder à des collègues plus jeunes. Quelque 110 postes sont théoriquement libérés. Les administrations des structures hospitalières ont établi, mardi dernier, les listes des intérimaires potentiels, soumises aussitôt au ministère de tutelle pour validation en attendant de connaître les futurs chefs de service par voie de concours.
Il n’en demeure pas moins que cette première étape de la procédure n’est pas passée sans heurts.
Hier, des incidents ont émaillé les activités du CPMC (Centre Pierre et Marie-Curie) au moment où des praticiens devaient prendre leurs fonctions en qualité d’intérimaires à la tête de trois services, jusque-là administrés par des professeurs ayant largement dépassé l’âge limite fixé par le gouvernement.
Ces derniers (comme d’autres de leurs collègues dans des structures hospitalières) ont joué, nous dit-on, sur le cafouillage qui entoure les décisions du Premier ministre. Au-delà, une guerre larvée oppose, sur ce point précis et celui de la retraite, les anciens et les plus jeunes professeurs en médecine, regroupés dans deux syndicats distincts, le Snaram et le Snechu.
