Le président de l’Association nationale de la protection des consommateurs, Mustapha Zebdi a estimé que les jeunes porteurs de projets sont pénalisés par les crédits d’Ansej, en se trouvant incapables de payer leurs prêts.
Mustapha Zebdi s’est demandé dans un communiqué, dont une copie est parvenue à notre rédaction, « comment expliquer qu’une dizaine de jeunes relevant d’un même village ont tous acheté des camions de transport de marchandises? Comment travaillent-ils?»
Le président de l’Association nationale de la protection des consommateurs regrette le fait que des jeunes bénéficiaires voient toutes les portes se fermer devant eux sur le marché de travail, se voient poursuivis en justice, leurs matériels saisis, faute de remboursement de leurs crédits auprès de l’Ansej.
Afin de lever les poursuites judiciaires contre les bénéficiaires n’ayant pas honoré leurs dettes, Zebdi a proposé d’« autoriser à ces jeunes de vendre leurs véhicules, dont l’acte de vente sera contracté entre l’acheteur et la banque et ce en présence de huissier de justice. Ainsi, la banque tout comme l’Ansej peuvent récupérer la totalité de leur argent ».
Ce procédé permet, selon l’interlocuteur, « une disponibilité de la liquidité au niveau des banques et aux jeunes bénéficiaires de se décharger de lourd fardeau».
Selon Zebdi, l’opération permet encore d’« éviter de vendre le véhicule en question aux enchères», dont des lobbies en profitent pour l’acheter à un prix inférieur à celui appliqué sur le marché. En outre, elle permet à l’Etat de récupérer des milliers des dollars au lieu de procéder à la hausse des tarifs de carburant, d’électricité, du gaz et d’autres impôts».
