Remaniement ministériel : Sahli préfère un gouvernement » partisan «

Remaniement ministériel : Sahli préfère un gouvernement  » partisan «

Le Secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli a souligné, hier, que son parti préfère un gouvernement » partisan » et non » technocrate « .

Selon Sahli qui a animé une conférence de presse au siège nationale de sa formation politique, l’actuel gouvernement n’a pas perdu sa légitimité, notamment argumente-t-il, qu’il a remporté la confiance du Parlement. » Nous voyons qu’il n’est pas nécessaire de parler d’un remaniement ministériel « , » l’ANR respecte les prérogatives du Président de la République « .

Le conférencier a profité de cette occasion pour appeler le gouvernement à élargir sa base politique, en proposant de se réunir avec ses partisans dans une coalition ou deux comme a fait l’opposition.

Evoquant le sujet de la nouvelle Constitution, le SG de l’ANR l’a qualifié de » consensuelle « , selon lui le consensus s’est réalisé par trois étapes : la première étape concerne les Consultations, ces dernières étaient, d’après lui, larges et aucune partie n’a été exclue. » Ces consultations ont allé loin de là.

Le ministre d’Etat, Directeur du cabinet du Président a même consulté certains terroristes repentants. La deuxième est relative à la formule de la Constitution, où la majorité des propositions présentées par la classe politique ont été prises en considérations. Quant à la troisième étape, le SG de l’ANR l’a liée avec l’adoption de la loi fondamentale de la République. Pour lui, c’est la meilleur des » pratiques démocratiques « .

Ainsi, l’ancien ministre de la communauté algérienne à l’étranger considère la nouvelle Constitution d’ » équilibrée » et ce en rappelant les grandes lignes du dit document, notamment, l’officialisation de la langue Amazighe. » Dans notre parti on préférait le retour à la formule de » Chef du gouvernement « .

Une Constitution rassurante, c’est ce qu’a estimé Belkacem Sahli. Car, dit-il, elle préserve les richesses souterraines et les institutions stratégiques. » Le Président a enlevé toutes les craintes de l’opposition concernant la loi des finances 2016 et a enlevé toutes les inquiétudes concernant l’ingérence étrangère dans le pays « .

» Une Constitution qui immunise la nation et non le système comme le voit l’opposition. L’amazighité est déjà un exemple, la constitutionnalisation des principes de la réconciliation nationale et la lutte contre la corruption et les phénomènes sociaux dans le pays aussi « , a-t-il indiqué.

S’agissant de la deuxième république, Sahli l’a qualifié encore, de chut d’un régime et l’apparition d’un autre et chute des pratiques et l’apparition d’autres.

Le SG de l’ANR a rappelé la mise en place d’une cellule de suivie de la nouvelle Constitution. Pour lui cette annonce faite par le Chef de l’Etat contient trois messages. » Le premier message : le Président a exprimé sa volonté pour l’incarnation des acquis et rassurer l’opposition. Il a répondu à ceux qui doutes de ses capacité de gestions, en affirmant qu’il veillera en personne à suivre cette cellule « .

A.M.