Remaniement ministériel en Algérie : qui reste ? Qui part ?

Remaniement ministériel en Algérie : qui reste ? Qui part ?

L’Algérie s’apprêterait à vivre un remaniement ministériel, selon des sources concordantes, un an après l’arrivée d’Abdelmalek Sellal au poste de chef du gouvernement.

Maintenant que l’épisode crise au FLN touche à sa fin, l’Algérie va désormais connaître, selon des sources bien informées proches du gouvernement, un remaniement ministériel, rapporte Algérie-Focus. L’annonce devrait intervenir dans les prochains jours.



D’après des prévisions, les ministres FLN, dont Rachid Harraoubia qui détient le portefeuille de l’Enseignement supérieur, Abdelaziz Ziari à la Santé, Amar Tou aux Transports et Mustapha Benbada en charge du Commerce devraient être remerciés. L’avenir du ministre des Sports et de la Jeunesse, Mohamed Thami, est incertain. Le comportement « scandaleux » des joueurs du Mouloudia d’Alger, lors de la finale de la Coupe d’Algérie 2012 ne lui garantirait pas sa présence dans le futur gouvernement.

D’autres changements notables devraient avoir lieu, comme le passage d’Amara Benyounès du ministère de l’Environnement et de la Ville à celui de la Santé, selon des déclarations qu’il aurait faites à ses proches. Le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli, deviendra ministre. Les postes de secrétaire d’Etat seront d’ailleurs quasiment tous supprimés. D’autres ministres devraient être concernés par ce changement de cabinet, à l’instar d’Abdelkader Messahel, chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui intervient un an après la nomination d’Abdelmalek Sellal au poste de Premier ministre.

Pas de Conseil de ministres

En revanche, Mourad Medelci et Dahou Ould-Kablia devraient respectivement rester aux commandes des ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur, à l’image de Chérif Rahmani qui devrait conserver l’Industrie, Amar Ghoul, les Travaux publics, et Karim Djoudi, le ministère des Finances.

Ces changements doivent avoir lieu notamment en raison de la colère des Algériens qui exigent l’entrée au gouvernement de cadres compétents.

Chose certaine, il n’y aura pas de Conseil des ministres dans les prochains jours, comme l’a laissé entendre le Premier ministre, au cours d’une conférence de presse, à l’occasion de l’ouverture au Parlement de la session d’automne : « Il n’y a pas l’urgence d’un Conseil des ministres maintenant ». Pour rappel, le dernier Conseil des ministres remonte à décembre 2012.