Remaniement ministériel : ce que propose Soltani et Bengrina

Remaniement ministériel : ce que propose Soltani et Bengrina

La question du remaniement ministériel, évoquée par le chef de l’État lors de son discours à la nation le jeudi dernier, continu de susciter les réactions des partis et des personnalités politiques. C’est autour d’AbouJerra Soltani et de Abdelkader Bengrina de livrer leurs propositions.

AbouJerra Soltani, ancien leader du MSP, et actuellement président du « Forum international du juste milieu », s’est exprimé ce dimanche à propos du dernier discours de Tebboune, notamment le point concernant le remaniement ministériel.

Intervenant sur la chaine Ennahar TV, Soltani estime d’emblée que « le dernier discours du président n’est pas un simple discours, d’autant qu’il constitue un plan d’action pour l’édification de la nouvelle Algérie ».

Ce discours a permis, selon le même intervenant « à mettre fin à plusieurs illusions notamment lors de l’absence du chef de l’État ».

S’agissant de la question du remaniement ministériel, il estime que le gouvernement prochain sera un gouvernement technocrate et de gestion d’affaires. Sur ce même point, il préconise la désignation d’un gouvernement légitimé par le peuple, d’autant que ce dernier est désormais au courant de tout ce qui se passe.

Pour lui, il y a une nécessité à réduire le nombre des départements ministériels à au moins 32 ministres, tout en donnant plus de prérogatives concernant les secteurs qui se rapprochent.

L’intervenant a également indiqué que l’augmentation du salaire de base à 20 000 DA n’est pas suffisante, vu la flambée des prix et la dégringolade de la valeur du dinar algérien.

Bengrina : « restituer l’espoir dans les secteurs paralysés »

Le président du mouvement El Bina Abdelkader Bengrina s’est également exprimé autour de la question du remaniement ministériel, dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

Pour lui, le remaniement ministériel annoncé par le président « doit restituer l’espoir dans les secteurs paralysés ». Il espère ainsi « des mesures urgentes à même d’alléger les répercussions de la crise économique et sociale sur les citoyens ».

Cette même crise, continue Bengrina, a été engendrée essentiellement par « la crise sanitaire et la dégringolade des prix du pétrole », et les changements qui devront intervenir incessamment au sein du gouvernement devront « préserver les postes d’emploi et le pouvoir d’achat des citoyens.