Relogement des occupants des bidonvilles et du vieux bâti d’Alger, 12 000 logements attribués d’ici six mois

Relogement des occupants des bidonvilles et du vieux bâti d’Alger, 12 000 logements attribués d’ici six mois
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L’apparition des bidonvilles est un phénomène qui a touché notre pays d’une façon très nuisible causant d’autres problèmes sociaux.

Ce problème est pratiquement posé dans toutes les villes du pays. Il s’agit de plusieurs regroupements de familles qui se sont agrandis au fil du temps.

«Les premières installations ont commencé après le séisme de 1989», a déclaré hier, Mohamed Smail, directeur du logement à la wilaya d’Alger, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. Il y a aussi des familles qui sont venues des régions rurales durant la décennie noire.

En effet, suite à la mauvaise situation sécuritaire, plusieurs familles se sont déplacées vers les grandes villes pour fuir les menaces des terroristes. Actuellement, et après la démolition de 5 000 bidonvilles, la Capitale compte 600 bidonvilles dans lesquels vivent 45 000 personnes.

LG Algérie

Ces sites comprennent entre 10 et 200 baraques. L’intervenant a cité le bidonville de Doudou-Mokhtar à Hydra dont ses occupants ont été relogés ce mardi. «Aujourd’hui, les choses ne se passent plus comme auparavant. Une fois le bidonville évacué, il sera mis sous surveillance pour empêcher toute nouvelle installation » a précisé l’intervenant.

Ainsi, l’occupation du terrain récupéré se fera d’après les directives du Plan d’urbanisme d’Alger. Pour l’année en cours, un programme de 12 000 logements a été élaboré pour reloger les citoyens recensés en 2007.

Cette opération qui s’arrêtera entre le 15 mai et le 15 juin en raison des examens, s’étalera à partir du mois en cours jusqu’au mois de septembre. «Le premier programme concerne les quartiers populaires, le deuxième s’intéresse aux immeubles qui menacent de s’effondrer et le troisième concerne les habitations insalubres. Le relogement concernera également les familles qui vivent dans les 25 sites des chalets», a indiqué Mohamed Smail.

Concernant les habitants des vieux bâtis de la Casbah et ceux qui occupent les cimetières, le directeur du logement à la wilaya d’Alger affirme qu’ils sont prioritaires dans l’actuel plan du relogement. «Pour les habitants de Diar Echems, il était indispensable de les reloger.

C’est des familles qui occupaient 1 121 logements de type F1. Ils étaient vraiment dans le besoin», ajoute le responsable tout en soulignant que le plan de relogement d’Alger a été mis au point en prenant en compte les impératifs du développement de la Capitale. Les derniers relogements ont été effectués en dehors de la ville vers Birtouta et Tessala El-Merdja.

Abla Selles