A. E. A.

Selon leur représentante, Nadjoua Bensarsa, reçue hier à notre rédaction, «les recours se montent à 74 cas, nombre dont je suis sûre, puisque j’ai moi-même déposé la liste à la daïra au mois de juillet dernier. Sans pour autant exclure d’autres cas de près d’une trentaine, qui, pour une raison ou une autre, ne se sont pas signalés à ce moment-là avec le collectif. Quoi qu’il en soit, poursuit-elle, la Casbah a connu deux opérations de déménagement auparavant».
Et d’indiquer que la première opération a eu lieu au cours du mois de juin et a concerné près d’une centaine d’habitants, évacués vers l’Unité de voisinage (UV) n°18 de la nouvelle ville d’Ali Mendjeli, qui a été suivie par une seconde opération au mois d’août et a touché près de 80 familles.
Concernant les auteurs des recours, notre interlocutrice affirme qu’ils ont été recensés en 2011, en vue de leur relogement ailleurs, et ce dans le cadre de la politique d’évacuation des sites d’habitat précaire.

Car il s’agit de très vieilles maisons et bâtisses, dit-elle, dont beaucoup menacent ruine, qui sont classées «rouge» par aussi bien la Protection civile que le Centre de contrôle technique des constructions (CTC), avec des recommandations d’évacuation par ces services. Les familles concernées, qui ont reçu des promesses de relogement de la part des autorités, s’impatientent, en considération que cela fait plusieurs mois qu’ils attendent et rêvent de pouvoir enfin bénéficier d’un toit décent et digne et échapper au calvaire de la vie dans des bâtisses qui menacent de s’écrouler à tout moment sur les têtes des occupants. Et notre vis-à-vis de souligner que dans ces conditions, elle ne peut que solliciter des autorités habilitées, de la daïra ou de la wilaya, d’accélérer les procédures d’étude des dossiers des recours et répondre aux concernés afin qu’ils soient fixés une fois pour toutes sur leur cas, s’ils ont droit au relogement ou non.