Cette quantité prévue sera réalisée au cours de ce mois de mai sur une superficie de 2 100 hectares, notamment à Hmadna, Oued Djemaa et Belacel Bouzegza.
Près de 1 280 hectares de la superficie totale précitée ont été réservés aux semences de pomme de terre pour une production d’environ 3 200 quintaux, dont 20 % de gros calibre sont destinés à la consommation, selon la même source.
Le directeur des services agricoles, qui a annoncé qu’une production de 600 000 quintaux est prévue, a indiqué que le rendement de la pomme de terre de cette saison, dont la récolte précoce a été lancée au nord-ouest de la wilaya, devra atteindre jusqu’à 300 quintaux à l’hectare, surtout dans les zones à haute potentialité productive.
Le même responsable a expliqué l’engouement des agriculteurs pour la production de la pomme de terre à Relizane par plusieurs facteurs, dont environ 35 millions de mètres cubes d’eau des barrages Gargar et Merdja Sidi Abed, consacrés à l’irrigation agricole, le soutien apporté aux investisseurs dans cette filière par le programme national de développement agricole (PNDA) dans les domaines des engrais et l’équipement agricole, entre autres.
A la faveur de ces facteurs encourageants et la fertilité des terres de la région, la wilaya de Relizane attire des investisseurs dans la filière de la pomme de terre des wilayas avoisinantes, notamment Aïn Defla, Chlef et Mostaganem, a-t-il ajouté. Pour rappel, la wilaya de Relizane a réalisé durant la précédente campagne de récolte de pomme de terre hors saison, une production dépassant les 264 000 quintaux sur une superficie de
1100 ha, soit un rendement de 250 qx à l’hectare. En 2011, une production de 770 000 q a été réalisée dans la wilaya. Cette quantité a été récoltée sur une superficie de 2 200 ha, dont 480 ha réservés à la production des semences de pomme de terre dans les zones à haute potentialité comme Yellel et Jdiouia. Le rendement moyen de la pomme de terre a atteint, en 2011, 350 q/ha. Cela a été possible grâce à la disponibilité des eaux destinées à l’irrigation (superficielles et souterraines) et l’utilisation d’équipements d’irrigation requis.
La quantité de 60 millions de m3, réservée annuellement aux périmètres irrigués, a encouragé les agriculteurs de la région à reprendre la culture de la pomme de terre hors saison, après une rupture d’une dizaine d’années.
R. L. / APS
