Relizane: Les promesses de Mohamed Hattab

Relizane: Les promesses de Mohamed Hattab

Mahi Ahmed

Relizane: Les promesses de Mohamed Hattab

Les visites ministérielles dans la wilaya de Relizane reprennent de plus belle. Après Benghabrit et Temmar, ce fut au tour de Mohamed Hattab, ministre de la Jeunesse et des Sports, de fouler le sol de la wilaya mardi dernier.

Ce dernier a pris de court les autorités et les responsables de son secteur en se rendant d’une façon inopinée au domicile de l’ex-champion d’Afrique en haltérophilie, Yahia Kessas, immobilisé par un accident et qui se trouve alité depuis des années. Le ministre lui a promis de se pencher sur son cas avec tout le sérieux souhaité par la famille du malade, d’autant qu’il a honoré le pays dans le domaine sportif. «Nous allons faire notre possible pour vous régler tous vos problèmes», a lancé M. Hattab en direction de Kessas.

Au cours de sa visite, le représentant du gouvernement a inauguré et baptisé des infrastructures sportives et culturelles au niveau de Relizane, Oued R’hiou et Sidi Lazreg.

Certains projets sportifs de la wilaya vont bénéficier de subventions dans le cadre du dégel décidé par son ministère. Ainsi, l’éclairage du stade Zouggari Tahar sera rénové dans les prochains jours. M. Hattab a indiqué que la politique de son département vise à redorer le blason du sport national. Cette politique doit faire émerger les talents sportifs dans les différentes disciplines sportives. «L’Algérie possède tous les atouts pour réussir et dans ce sens, il y aura la réalisation de 13 centres de formation à travers le pays et il convient aux formateurs de dénicher les talents et les signaler aux DTN afin de les prendre en charge d’une manière sérieuse dans l’optique de rendre à l’Algérie la place qui lui sied ».

M. Hattab a rappelé les épopées de l’Algérie dans les domaines de l’athlétisme, du handball, de la boxe et du football pour ne citer que ces disciplines. «Les Jeux méditerranéens d’Oran sont à nos portes et nous devons nous préparer en conséquence», a-t-il lancé, affirmant que l’ère de la figuration est révolue.