Relizane: Les moustiques envahissent la cité

Relizane: Les moustiques envahissent la cité

«La campagne de démoustication effectuée par les services concernés ne semble pas apporter les résultats escomptés puisque les moustiques nous envahissent de jour comme de nuit», nous révèle un habitant occupant un logement au niveau de la cité El Intissar.

Avec ses infrastructures de base, cette importante agglomération constituée principalement de cités-dortoirs, de logements LSP et de maisons individuelles et formant un ensemble d’habitations, est traversée par un oued éponyme où gravitent des rats, des serpents et des moustiques qui se comptent par des centaines de milliers. Ces insectes vecteurs de graves maladies telles que le paludisme et l’allergie, dérangent la quiétude et le sommeil des riverains qui semblent interdits devant leur prolifération. Ni les pastilles, ni les moustiquaires, ni les appareils sophistiqués, ni les produits insecticides utilisés par les résidents n’ont pu venir à bout de ces moustiques coriaces et redoutables. «Dans ma maison, j’ai mis en place un dispositif de lutte contre les moustiques, lequel semble inefficace. Par exemple, j’ai barricadé toutes les issues par des moyens de prévention qui m’ont coûté les yeux de la tête tels que les bourrelets de sécurité et les moustiquaires et j’ai aussi doté toutes les chambres en appareils de démoustication mais ces bestioles continuent quand même de nous envahir en me piquant et en piquant tous les membres de ma famille. Ils nous perturbent dans notre sommeil et nous avons du mal à fermer l’œil de la nuit, surtout en cette période de grande chaleur, en raison des démangeaisons provoquées par ces insectes», nous a expliqué un citoyen qui habite à un jet de pierres de la berge de cet oued qui constitue avec les sous-sols des dizaines de bâtiments des cités-dortoirs, le nid par excellence de ces insectes sources de maladies virales. Et d’ajouter : « Le lendemain, nous nous réveillons avec des taches rouges enflées, parfois purulentes, sur tous le corps, si bien que tout le monde a pensé que l’on est atteint de la varicelle. Le petit-fils de mon voisin, souffrant d’une maladie chronique, a été évacué d’urgence vers l’hôpital, où il a été mis sous surveillance médicale.»

A. Rahmane