Relizane: La Laddh dénonce “l’hyper-centralisation” de la Cnas

Relizane: La Laddh dénonce “l’hyper-centralisation” de la Cnas

Dans un courrier adressé au directeur général de la Cnas, dont une copie a été transmise à notre journal, le bureau local de la Laddh (Ligue algérienne de défense des droits de l’homme) réclame la réouverture des antennes de paiement, notamment celles qui desservaient les assurés et leurs ayants droit, résidant au sud du chef-lieu de wilaya.

Ces antennes sont, en effet, fermées depuis plus de trois ans, suite à la décision de centralisation des prestations prise par l’ancien directeur de la Cnas locale, pénalisant ainsi des milliers d’assurés sociaux, notamment les personnes âgées et les invalides, contraints de se déplacer au niveau du centre de paiement principal, situé au centre-ville. Le représentant de l’ONG cite à titre illustratif le cas des assurés de la commune de Sidi-M’hamed Benaouda située à une vingtaine de kilomètres de Relizane et les agglomérations qui y sont rattachées administrativement. Le courrier cite également le cas du village Khachab, ainsi que la Nouvelle-Ville Benadda-Banaouda, qui totalise près de 40 000 âmes, situés respectivement à 12 et 5 km du chef-lieu. Les assurés du sud et de l’ouest de la commune de Relizane, notamment ceux des cités DNC, Tob, Complexe, Castors, Garde-mobile, La Remonte, El-Intissar… ne sont pas mieux lotis depuis la fermeture des antennes qui les desservaient. La correspondance réclame enfin la réouverture du centre de diagnostic et de soins de Sidi-M’hamed Benali qui prenait en charge les assurés sociaux de la région du Dahra, ainsi que la réhabilitation de l’officine pharmaceutique de la commune de Ramka, qui se trouve dans un piteux état.