Relizane: La dégradation des routes décriée par les résidents de la cité El-Ouafi

Relizane: La dégradation des routes décriée par les résidents de la cité El-Ouafi
dégradation des routes

Si vous avez récemment transité par la cité Ouafi, au chef-lieu de Relizane, à proximité de deux institutions de l’Etat, une cité universitaire des filles, et n’avez pas subi de dégâts à votre véhicule, ce n’est que par chance ! Car, en vérité les routes sont tellement impraticables, qu’il est impossible d’emprunter celles-ci sans encombre.

Si par contre, vous avez endommagé votre suspension, votre pare-brise s’est fêlé ou, pire encore, vous avez été victime d’un accident en raison de l’état déplorable de la voirie, à qui se vouer ? A la commune de Relizane qui tourne le dos à sa cité populaire ou encore moins à la daïra de Relizane qui ferme les yeux sur ces graves dérives.

En tout cas, un décor digne des grands conflits armés s’offre actuellement, après la dégradation totale du tissu routier propre à la nouvelle cité d’El-Ouafi. Du coup, l’état défectueux des chemins est à l’origine de multiples problèmes que vivent les citoyens, contraints de vivre avec les débris de poussière insufflés par le passage des véhicules sur une chaussée dévêtue et forée à de multiples endroits.

Ces derniers continuent de subir les conséquences d’un manque de suivi de la part de la commune des projets dédiés à l’entretien des routes et ce, malgré les grands efforts consentis par l’Etat dans ce domaine.

LG Algérie

Les habitants de la cité El-Ouafi, qui endurent cette situation depuis plus d’une année, l’ont récemment fait savoir au chef de daïra, a-t-on appris de sources crédibles. Du côté de la municipalité de Relizane, on rappelle que ce dossier est pris en charge dans le cadre du plan communal local de développement (PCLD), sans donner d’autres précisions. «Pourquoi a-t-on donc décapé les routes, si on n’est pas près de les bitumer à temps ?», s’écria un commerçant et qui lutte à longueur de journée contre les particules diverses qui sont en suspension dans l’air et viennent s’accumuler sur les objets exposés à la vente, et ce, à cause de la poussière soulevée de la chaussée délabrée. Et on ose parler de cadre de vie. C’est aberrant.