Relizane: Guerre déclarée contre les commerçants indélicats

Relizane: Guerre déclarée contre les commerçants indélicats
direction du commerce

Si la saison estivale est la période de toutes les “convoitises”, elle l’est aussi en termes d’intoxications alimentaires et celui de tous les risques. Pour y faire face, des brigades mixtes composées d’éléments de la direction du commerce, de la concurrence et des prix ont été mises sur pied. Tous les commerces de la ville doivent être contrôlés inopinément et toute infraction à la réglementation en vigueur doit être sévèrement sanctionnée, nous confiera un responsable de ladite structure. Selon lui, ils sont de plus en plus nombreux ces commerçants indélicats qui ne respectent ni le consommateur ni les textes régissant l’activité commerciale. Pour preuve, chaque opération de contrôle dans un quartier est suivie de la fuite des propriétaires des commerces concernés, affirme-t-il. Et sur ce plan, les exemples sont légion. Des agissements qui révèlent beaucoup de dysfonctionnements dans ce secteur névralgique, reconnaît notre vis-à-vis. Devant ces commerces qui poussent comme des champignons, il est souvent difficile de tout contrôler, estime-t-il. Tout en reconnaissant les contraintes auxquelles ses collègues sont souvent confrontés, il n’a pas manqué de mettre en exergue les résultats  fructueux de ces opérations de contrôle. Certes, la mission est loin d’être facile, dira-t-il, mais nous sommes condamnés à donner de la crédibilité à l’activité commerciale et protéger en même temps le consommateur. Ce dernier a certainement sa part de responsabilité dans cette anarchie qui règne aujourd’hui dans le secteur. Un avis que notre interlocuteur partage. De l’étiquetage à la date de péremption des produits alimentaires, entre autres, le citoyen, ou plutôt le consommateur est appelé de faire preuve de vigilance. Il s’agit d’un sens de civisme qu’il faudrait également inculquer à nos enfants. Malheureusement, en dépit de toutes les mises en garde des services concernés, le citoyen continue d’acheter ces produits alimentaires vendus sur la voie publique. Du pain, sans omettre, bien sûr, la viande et le poisson, tout se vend, ou presque, sur nos trottoirs squattés, faut-il encore une fois le rappeler, par ces vendeurs ambulants. Et pour contrôler et les commerces légaux et ceux qui ne le sont pas, le nombre des agents de contrôle devrait être multiplié par deux, voire plus.

E. Yacine