Relations Algéro-Française : Les propos rassurants de l’équipe d’Emmanuel Macron

Relations Algéro-Française : Les propos rassurants de l’équipe d’Emmanuel Macron

Etant en visite à Alger, l’ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, a animé une conférence de presse ce dimanche. Ce dernier rassure au vu des déclarations surprenantes tenues par le président Macron au Mali à l’égard des pays du Sahel et de l’Algérie.

« Je ne crois pas qu’il y a une quelconque attitude de distance », a-t-il affirmé.

« Nous sommes dans une période passionnante pour la France avec un président âgé de 39 (…). Nous souhaitons que la relation avec l’Algérie soit toujours renforcée. Vous connaissez mes positions sur ce sujet. J’ai une sympathie profonde pour ce que j’appelle l’esprit algérien », a ajouté Jean-Pierre Raffarin.

Il ajoute aussi qu’Emmanuel Macron « a montré sa force sur les accords d’Alger. Il exprime (aussi) sa gratitude. Dans de nombreuses circonstances, sur ces questions de lutte contre le terrorisme, l’Algérie, qui a vraiment souffert de cette situation, a apporté un concours important à la France ».

Raffarin affirme que les déclarations de Macron n’étaient pas des critiques ciblant l’Algérie : « Ce n’est vraiment pas son état d’esprit. Il arrive sur ce dossier avec une ligne directrice, les accords d’Alger. Il n’est pas dans une position d’accusateur des uns et des autres, il est rassembleur (…). Je ne pense pas qu’il y ait une idée de reproche. Cette discussion très franche concerne un peu tout le monde », poursuit Jean-Pierre Raffarin.

Le premier ministre Abdelmalek Sellal recevra donc ce lundi l’équipe d’Emmanuel Macron à leur tête M. Raffarin. Etant porteur d’aucun message précis de la part du président Macron, aurons-nous plus d’informations sur les rapports Algéro-Françaises ? Evoquera-t-il la situation au Mali ? Raffarin élude la question : « Je discuterai avec M. Sellal des sujets qu’il voudra bien discuter avec moi ».

Questionné sur le rapport entre l’état de santé du président Abdelaziz Bouteflika et le nouveau gouvernement français, Jean-Pierre Raffarin déclare : « On n’a pas parlé de ce sujet-là. Mais de manière générale, on respecte les situations d’ordre humain ». L’État français ne « s’immisce » pas dans ce genre de sujets », a-t-il ajouté.