Relations Algérie – France : Tebboune confirme « le dégel »

Relations Algérie – France : Tebboune confirme « le dégel »

Après plusieurs mois de tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France, les relations commencent à reprendre leurs cours normaux ces dernières semaines. Et cela vient d’être confirmé par le président de la République qui a parlé hier d’un dégel dans les relations.

Lors de l’entrevue périodique accordée aux médias nationaux, Tebboune revient sur les derniers développements dans les relations entre l’Algérie et la France. Il s’agit de l’appel téléphonique qu’il avait eu avec son homologue français fin janvier dernier.

À ce propos, Tebboune affirme « qu’il y a un dégel dans les relations avec la France » soulignant que « l’Algérie est un pays incontournable pour l’Afrique et une puissance africaine avérée ».

Toujours dans le contexte des relations avec la France, il a soutenu que cette « entente » doit être « basée sur le respect mutuel ». Or, il ajoute qu’il ne pouvait pas « dire plus que cela dans le souci de ne pas influencer sur le processus électoral en France ».

« De manière générale, les choses se sont tassées »

En revanche, le chef de l’État explique que « de manière générale, les choses se sont tassées ». D’ailleurs, il qualifie les résultats ayant couronné la récente réunion tenue à Alger entre deux délégations des deux pays, de « très positifs ».

Pour rappel, il s’agit d’une réunion tenue entre une délégation française conduite par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères français avec une délégation conduite également par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères algérien.

Par ailleurs, Tebboune souligne que « les choses commencent à prendre une autre direction ». À ce propos, il cite le dernier geste du président français en faveur de la réconciliation des mémoires.

Il s’agit de l’hommage qu’il avait rendu dernièrement aux victimes des manifestations pour la paix et contre l’OAS en Algérie, le 8 février 1962, réprimées dans le sang à la station de métro Charonne à Paris, par le préfet de police, Maurice Papon.