Relance économique: Tebboune reconnait les entraves de la bureaucratie

Relance économique: Tebboune reconnait les entraves de la bureaucratie

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune est revenu, ce mardi 28 septembre 2021, sur la question des entraves bureaucratiques dans la relance de l’économie nationale.

Intervenant lors de la cérémonie d’installation des membres du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Tebboune a reconnu l’existence du phénomène de la bureaucratie, tout en se disant d’accord avec les opérateurs qui se plaignent à ce propos.

« Je suis tout à fait d’accord avec les investisseurs qui se plaignent de la bureaucratie, car elle existe effectivement », a-t-il déclaré. Selon lui, « il n’y a aucun prétexte pouvant justifier de telles pratiques actuellement ».

Dans le même sens, il souligne « qu’il existe une bureaucratie qui est le résultat de l’abus de pouvoir et une autre résultant de la lutte à l’encontre le développement ». Dans ce sillage, il affirme que « l’immobilisme n’est pas justifié … Que chacun qui a une responsabilité qu’il l’accomplit ».

« Plus de 3 milliards de dollars ont été gaspillés dans le montage automobile »

Abordant la question de l’industrie automobile en Algérie, le président de la République regrette que cela se soit limité « à gonfler les pneus et à monter les véhicules pour ensuite les vendre à des prix exorbitants ». À ce propos, il indique que « plus de 3 milliards de dollars ont été gaspillés dans le gonflage des pneus et le montage automobile ».

À propos de la situation économique, Tebboune affirme : « Nous n’avons pas d’économie algérienne. Nous essayons d’édifier une économie nationale, car nous avions une économie basée exclusivement sur la rente pétrolière ».

Ensuite, il ajoute que « l’Algérie est censée être un pays producteur et exportateur et ne pas importer les matériaux les plus élémentaires », a déclaré le président de la République.

Dans un autre volet, le président a réitéré la position de l’Algérie de recourir à l’endettement extérieur. Selon lui, le pays n’aura pas recours à cela, et si c’est nécessaire, ça sera un recours à l’endettement intérieur.

Tebboune a également fait état d’énormes masses monétaires en circulation en dehors du circuit bancaire. Selon lui, cet argent doit être capté pour être utilisé pour financer des projets et fournir la liquidité.