Le wali a dévoilé un bilan général des programmes de logements dont a bénéficié la wilaya au cours des deux derniers quinquennats avant-hier, en marge de la célébration de la Journée internationale et arabe du logement, organisée à la maison de la Culture.
Il a fait savoir, au cours de son long exposé, que 619 dossiers de logement EPLF dont les titulaires ne disposent que de décision d’affectation depuis 20 ans, à l’exemple de ceux de Baccaro dans la commune de Tichy, ont été réglés.
« Pas moins de 297 actes ont été signés et 385 sont en préparation avec les notaires », a-t-il déclaré. « C’est un travail auquel j’ai veillé personnellement auprès du directeur des Domaines », a-t-il expliqué.
Dans le registre des attributions de logements entre septembre 2015 et fin septembre 2016, « il y a 1 509 logements qui ont été attribués et 1 416 sont prévus prochainement ». Pour le wali, « la wilaya ne connaît pas de crise du logement ».

Concernant la livraison des logements sociaux, le wali a dit qu’« entre septembre 2015 et septembre 2016 il a été livré 515 unités, sachant que 991 sont en voie de l’être.
Au total, ce sont donc 2 400 unités qui seront livrées à la fin 2016, alors qu’on a tablé, a-t-il dit, sur 1 500 unités seulement ». Selon lui, le défi, c’est d’arriver à décrocher d’autres programmes de logements ruraux afin d’arrêter l’exode rural.
Ce programme a été accrédité de 27 200 aides entre 2010 et 2014. Ainsi, 2 784 logements ruraux sont achevés, 3 551 en cours d’achèvement, 865 non lancés, etc. « Des programmes ont été transférés à d’autres communes après le retard enregistré dans leur lancement alors que d’autres ont été restitués à leurs titulaires respectifs après recours », a-t-il précisé.
A propos des programmes LSP/LPA, 5 025 logements ont été inscrits dont 4 070 unités ont été achevées durant le quinquennat 2005/2009. Il y a des programmes de 85, 38, 22 et 190 unités qui ont été relancés et sont en voie d’achèvement.
Entre 2010 et 2014, 2 018 unités ont été lancées, dont 300 additionnées au programme, parmi lesquelles 80 logements ont été achevés et 1 089 sont en voie de l’être, alors que 400 unités ont été affectées à l’agence foncière intercommunale. Les programmes LPP ont bénéficié de 1 500 logements : 236 ont été lancés à Oued Ghir, El-Kseur et Amizour et leurs taux d’avancement ont atteint les 40%.
« 1 264 unités ne sont pas encore lancées et le seront en fonction de la demande », a fait remarquer l’orateur. Le programme AADL a été accrédité de 5 000 logements dont 1 900 seront implantés à Oued Ghir, 2 000 sont en voie de lancement et 1 100 sont encore au stade de la procédure du choix du terrain.
L’AADL n’a pas de directeur et le wali a lancé un appel à ce propos. Concernant le privé, il existe 18 207 logements inscrits dont 6 553 sont achevés, 1 100 en voie de lancement et 101 en phase de livraison. « Il y a un grand engouement pour les promotions immobilières privées », a dit le wali qui a demandé aux promoteurs immobiliers privés d’être respectueux des souscripteurs et de la réglementation.
Les programme LPL ont bénéficié entre 2000 et 2014 de 25 650 unités dont 3 900 ont été réservées à la résorption de l’habitat précaire et 7 000 ont été lancés vers la fin de l’année 2015. Cependant, certains de ces programmes sont à l’arrêt.
« Entre septembre 2015 et janvier 2016, nous avons lancé 4 274 unités, lesquelles ont été confiées à deux entreprises », a précisé le wali. 940 logements à l’arrêt ont été relancés, 1 219 sont en voie de lancement et une opposition a été levée concernant 240 unités bloquées, alors que les 160 et 450 unités restantes sont en phase de sélection des entreprises.
La désignation de l’entreprise a toutefois déjà été faite pour la première. Aussi, 170 autres logements ont été délocalisés et la procédure a effleuré la phase de préparation du terrain.
Pour le wali, « les difficultés auxquels sont confrontés les programmes de logements de la wilaya Béjaïa sont liées à l’indisponibilité du foncier, aux oppositions citoyennes, au déficit en main-d’œuvre qualifiée, à l’absence des entreprises qui commencent à regagner le secteur, à la nature juridique des terrains (forestiers ou agricoles), etc.