Le secrétaire général de la Fédération textile et cuivre à l’UGTA, Ammar Takjout, a indiqué hier sur les ondes de la Chaîne III qu’ » aujourd’hui, on doit revoir notre schéma organisationnel dans nos entreprises publiques et privées pour reprendre l’activité industrielle « . Il a en outre, indiqué que l’Algérie a » un potentiel qu’il faut reprendre tout en lui donnant l’aide qu’il faut pour le valoriser et le remettre sur les rails.
Selon lui, il ne suffit pas de rouvrir les entreprises qui existent déjà à l’intérieur du pays, mais mettre les mécanismes pour créer d’autres entreprises notamment dans la PMI la PME afin d’avoir une production qui puisse au mieux répondre au marché international. M. Ammar Takjout a estimé qu’il n’existe pas de solution miracle pour relancer l’industrie du pays, mais plutôt de « commencer comme ont fait d’autres pays du monde, c’est-à-dire par la transformation ». Il a donné à titre d’exemple la pétrochimie l’un des dérivés du pétrole que les pouvoirs publics de l’époque n’ont jamais investie. Il a jugé aujourd’hui que c’est une opportunité qui se présente pour aller vers la fabrication des dérivés du pétrole tels que le plastique et la fibre synthétique. » Des produits qu’on importe et qui reviennent cher à la caisse nationale alors qu’on a un potentiel énorme » a-t-il enchaîné. Concernant la politique de déstructuration des entreprises, M. Takjout a jugé que les personnes qui ont été à l’origine de ces idées ont détruit le pays.
Car l’agriculture et l’industrie sont deux domaines complémentaires qu’on ne peut dissocier. Tout en ajoutant que cette politique a encouragé l’importation pour faire gagner de l’argent à certaines personnes.
Pour ce qui est du volet partenariat, l’interlocuteur a considéré que c’est une étape qu’on ne peut ignorer, bien au contraire elle est importante pour le transfert de savoir -aire et de technologie. Par ailleurs, il a estime que les lois actuelles » freinent le dynamisme économique du pays et son industrie « . Pour pallier ce problème, M. Takjout a estimé qu’ » il faut revoir le mécanisme de gestion d’intervention pour l’économie nationale car celle qui existe est très administrative et bloquante. Ce qui pousse les partenaires étrangers au bout de six à sept mois à partir « . Il a indiqué à cet égard qu’ »on ne peut pas faire un appel d’offres pour faire venir
20 000 mètres de tissu et resté
3 au 4 mois à attendre. Un privé national à un partenaire étranger se caractérise de dynamisme, c’est la fabrication de jour en jour au respect des normes et des saisons.
Donc, il est important de revoir le schéma organisationnel. L’invité de la radio a évoqué en outre, les entraves de l’importation sur le peu de la production du pays. C’est pourquoi l’UGTA a introduit une demande pour revoir cette importation » anarchique » qui handicape et paralyse l’économie du pays.
Il a ajouté que c’est l’une des revendications qui se fera dans la prochaine tripartite parmi d’autres propositions telles que réduire les fiscalités au Sud et Haut- Plateaux par rapport au celle du Nord.
Pour conclure, il a indiqué qu’il » faut remettre les gens au travailler pour créer de la richesse autre que la rente pétrolière. L’entreprise doit être l’éliément du débat que nous devrions entamer avec nos partenaires et le gouvernement « .