Relance de l’artisanat: l’UGCAA appelle à exonérer les artisans d’impôts

Relance de l’artisanat: l’UGCAA appelle à exonérer les artisans d’impôts

L’Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA) a appelé lundi à Alger à exonérer les artisans d’impôts pour la relance de l’artisanat.

L’exonération des artisans d’impôts est à même de donner un nouvel élan à l’artisanat pour contribuer au développement économique, a indiqué Djamel Ghezali, chargé de la communication à l’UGCAA, lors d’une conférence de presse animée conjointement avec le président de la Fédération nationale des artisans et de l’artisanat (FNAA), Redha Yaici.

Le secteur de l’artisanat et des métiers peut contribuer à hauteur de 30% dans la production nationale, en cas de garantie de toutes les conditions nécessaires à sa promotion, a souligné M. Ghezali.

Il a, à cet effet, insisté sur l’importance accordée par le secteur à la réalisation du développement économique, à la garantie d’emplois permanents et à la promotion de la destination Algérie.

L’UGCAA et la FNAA ont présenté des propositions au ministère du tourisme et de l’artisanat et à celui des finances pour la relance de l’artisanat, un secteur qui reflète « notre identité et de notre culture », a-t-il estimé.

Parmi les objectifs du secteur, M. Ghezali a cité « l’encouragement de l’artisan et son accès aux matières premières, à travers la création d’un dépôt pour ces matières, très coûteuses pour l’artisan qui recourt à leur importation.

L’UGCAA propose également la création d’un marché pour la commercialisation des produits artisanaux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, outre la lutte contre la contrefaçon et la création d’un guichet unique pour les artisans au niveau des zones de transit dans les aéroports et les ports pour faciliter l’exportation de leurs produits vers l’étranger.

Par ailleurs, M. Yaici a estimé le nombre des demandeurs d’emplois, pour la création de micro-entreprises à travers le pays, à 10.000 demandeurs, soulignant qu’Alger compte, à elle seule, 17.000 artisans.

Il a, par ailleurs appelé à la nécessité de structurer le secteur de l’artisanat, de renforcer la formation et l’apprentissage et de réactualiser la nomenclature des spécialités.

Le président de la FNAA a estimé nécessaire la création d’un conseil d’administration pour la gestion des dépenses et des fonds consacrés à l’organisation d’expositions et de salons nationaux et internationaux par ce secteur pour davantage de transparence.