Rejet de la demande de libération de l’ex ministre Tayeb Louh

Rejet de la demande de libération de l’ex ministre Tayeb Louh

Aujourd’hui, dimanche 11 septembre 20220, le parquet de la sixième chambre criminelle de la Cour d’Alger a rejeté la demande de libération de l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh.

La défense de Louh s’est présentée devant la Cour, demandant, dans sa plaidoirie, la libération de son client, en raison de son état de santé récent, qui a fait l’objet d’un suivi médical dans l’établissement pénitentiaire, en raison de sa maladie chronique « diabète ».

Tayeb Louh s’est présenté devant le juge de séance, tentant, comme à son habitude, de se défendre avec ses arguments juridiques, mais le chef de séance lui a demandé de reporter ses déclarations jusqu’à l’audience sur les demandes de libération prévue le 18 septembre prochain.

L’ex-ministre de la justice, Tayeb Louh, qui était le principal accusé dans l’affaire d’influence sur le cours de la justice, dans laquelle il été condamné à deux ans de prison dans son procès en appel, et ce dernier est aussi poursuivi dans un autre dossier pénal lié à une entrave au bon déroulement de la justice, dans lequel l’ancien inspecteur général du ministère de la Justice, Belhachem Tayeb, et l’homme d’affaires Kouninef Tariq sont également impliqués.

Le juge devrait statuer sur les demandes de libération de l’accusé, Al-Tayeb Louh, le 18 septembre, sur la base du dossier médical soumis par l’équipe de la défense.

Retour sur l’affaire ou Louh a été condamné et Saïd Bouteflika blanchi

Le tribunal criminel d’appel de la Cour d’Alger avait décidé le mardi 24 mai passé, d’acquitter et de blanchir Saïd Bouteflika, frère et conseiller de l’ancien Président, Abdelaziz Bouteflika, des accusations retenues à son encontre dans l’affaire de l’ancien Ministre de la Justice, Tayeb Louh, notamment « l’entrave au bon fonctionnement de la justice, abus de fonction et faux en écriture officielle ». La Présidente de l’audience avait également prononcé l’acquittement à l’égard de l’ancien homme d’affaires Ali Haddad, alors condamné en première instance à une peine de deux (2) de prison.

Alors que le principal accusé de cette affaire, l’ancien Ministre de la Justice, Tayeb Louh, a été condamné à une peine de 3 ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 dinars pour « incitation à la partialité et abus de fonctions ». Cependant, le tribunal criminel d’appel l’a acquitté de l’accusation « de faux en écriture officielle ». Il est à rappeler qu’il avait été condamné, en première instance, à une peine de 6 ans de prison ferme pour « entrave au bon déroulement de la Justice » pendant son mandat de ministre de la justice.