Reine de Kabylie 2021 : Wissem Saïbi charme le jury

Reine de Kabylie 2021 : Wissem Saïbi charme le jury

Le concours “Reine de Kabylie 2021”, organisé au village Kahra, à Freha, dans la wilaya de Tizi Ouzou, à l’occasion de l’anniversaire du printemps berbère, a vu la participation de quatorze jeunes filles des plusieurs wilayas, mais c’est la belle Wissem Saibi qui a su charmer le public et les membres de jury et décrocher la couronne argentée.

Wissem a 19 ans seulement, mais elle affirme maitriser « déjà les allures, les poses et les codes du mannequinat ». Cette belle jeune fille qui réside à Azazga, et qui est originaire du village Amekrez, à Bouzeguène, a été honorée à l’issue de la soirée de ce concours par une couronne d’argent et par le titre de reine de Kabylie 2021.

Du haut de ses 1.71 m, et grâce à son charme, sa démarche et sa culture, Wissem a ébloui le jury et le public. Très heureuse et en larmes, après avoir été couronnée, Wissem a déclaré pour nos confrères du journal Liberté : « Je dédie ma victoire à toute la Kabylie et à tous ceux qui se sont sacrifiés pour l’identité Amazighe ».

Une accro au mannequinat

Le père de Wissem confie qu’il a longtemps hésité lorsque Wissem lui a demandé son autorisation pour participer à ce concours. Connaissant bien le regard négatif que société en général porte sur ce genre d’événements, il s’est donné d’abord un temps de réflexion avant de décider, « constatant son désir fou d’y participer », de la laisser y aller.

Wissem a raconté qu’elle est devenue accro au mannequinat qu’elle pratique depuis plusieurs années déjà, toute seule à la maison. Elle explique aussi que la première étape du concours, un défilé de mode, était une « épreuve très difficile » vu qu’il s’agit « de mettre en valeur la démarche, le regard et le sourire ».

Le concours de reine de Kabylie 2021 impliquait aussi, pour les candidates, de passer un test de culture générale qui se porte sur la culture Amazighe, et qui comporte généralement des questions sur “issefra” anciens et sur les événements du 20 avril, mais aussi des passages de chansons de Matoub que les jeunes filles doivent compléter.

Meriem Remidi, du village de Sahel de la commune de Bouzeguène a été élue première Dauphine. La deuxième Dauphine est Bouchalal Chams de la wilaya de Béjaïa. « Nous sollicitions la direction de la culture de la wilaya pour nous assister et nous aider dans notre projet culturel, qu’on compte améliorer davantage », a déclaré Makhlouf Aberkane, représentant des éditions Tenor Music, derrière l’organisation de ce concours.