RÉGULATION DU SECTEUR DE LA TÉLÉPHONIE MOBILE, Mobilis apporte des clarifications

RÉGULATION DU SECTEUR DE LA TÉLÉPHONIE MOBILE, Mobilis apporte des clarifications

ATM Mobilis s’est démarquée de la déclaration récente faite par Nedjma, où elle associe ses préoccupations à celles de l’opérateur public, par rapport au rééquilibrage du marché de la téléphonie mobile en Algérie et à l’intervention de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). Il affirme que «ses préoccupations ne relèvent pas de la même nature ni du même intérêt».

ATM Mobilis a apporté des clarifications dans un communiqué transmis à notre rédaction. Des clarifications qui «s’imposent, suite aux déclarations faites par un opérateur, qui ayant saisi l’occasion de l’entretien accordé à l’APS par Saad Damma, P-DG au sujet du plan de développement de Mobilis». Ce dernier considère que les déclarations de Nedjma «sont à associer à d’autres, faites par des experts autoproclamés, se présentant comme neutres, et qui préconisent des solutions alternatives qui ne tiennent pas compte des intérêts de tous les acteurs du marché».

ATM Mobilis «se dissocie et se démarque des déclarations faites par cet opérateur», et estime que «les propos du P-DG de l’opérateur public, qui sont d’ordre opérationnel, en relation avec les pratiques commerciales et le respect des procédures administratives pour la construction de relais télécom», ont été exploités «à des fins stratégiques et purement financières».

L’opérateur précise dans le même communiqué, qu’il œuvre depuis sa création «pour assurer la disponibilité du service de téléphonie mobile partout et pour tous, en permettant le désenclavement des localités les plus reculées du pays, et ce, au-delà de ses obligations dictées par le cahier des charges auxquels les opérateurs sont astreints», ajoutant que «l’évolution de Mobilis sur le marché tout comme celle des autres opérateurs est régie par les lois et règles sur lesquelles veillent différentes instances telles que l’Autorité de régulation, le conseil de la concurrence, le ministère du Commerce et les pouvoirs publics d’une manière générale».

Le même document a précisé qu’ «aucun opérateur ne peut avoir une réelle assise sur le marché sans consentir de réels et importants investissements sur le plan technique pour desservir tout les abonnés y compris ceux se trouvant dans des zones à faible rentabilité». Mobilis estime aussi qu’un opérateur «ne peut se dérober de ses obligations telles que dictées dans le cahier des charges de la licence, en mettant en avant «un rééquilibrage du marché» dont l’idée sous tendue est de pouvoir accéder aux équipements et installations réseau des autres opérateurs, subterfuge pour ne consentir aucun investissement et se limiter à la génération de profits et de dividendes».

Wataniya Télécom Algérie (Nedjma) avait rendu public il y a quelques jours un communiqué de presse, où elle déclarait partager avec l’opérateur ATM-Mobilis ses déclarations officielles portant sur l’indispensabilité de l’intervention de l’ARPT pour pallier au déséquilibrage actuel du marché de la téléphonie». Le rééquilibrage permettra, selon la même source, «de garantir les conditions d’une concurrence loyale et empêchera tout abus de position dominante, position occupée par Orascom Télécom Algérie depuis 2002».

Samira A