Yazid Alilat

Il a indiqué en outre que cette opération pilote a été lancée au niveau de la wilaya d’Alger et «nous avons formé 500 cadres et on les a dotés de tablettes électroniques pour faciliter le contrôle des commerçants. Après la wilaya d’Alger, l’opération sera généralisée au niveau national». Sur la facilitation des procédures d’accès à l’activité commerciale, M. Bekkaï a indiqué qu»’il y a un programme du gouvernement pour la facilitation de la procédure administrative, et c’est pour cela que le ministère a mis en œuvre une série de mesures de facilitation, comme le local pour la création d’une activité commerciale». «Là, a-t-il dit, on se contente d’un petit signal pour la domiciliation», mais, ajoute-t-il, «il y a une vingtaine de règles pour faciliter l’accès à l’activité commerciale».
En fait, «nous tablons sur l’évolution de l’activité commerciale, et c’est pour cela qu’on facilite l’acte commercial le plus possible», a relevé M. Bekkaï. D’autre part et concernant le renouvellement du registre de commerce pour les importateurs, il a expliqué que «nous avons opté pour les importateurs et les revendeurs en l’état, et cette obligation vise à ce qu’il y ait un renouvellement du registre de commerce chaque deux ans pour maîtriser le nombre de ces intervenants sur le marché». Selon M. Bekkaï, il y a 42.160 commerçants dans la revente en l’état et 14.625 doivent renouveler leur registre de commerce, soit 34,7%. «Nous avons accordé un second délai de six mois après la promulgation de l’arrêté qui sera en vigueur dans quelques jours».
Enfin, sur l’instauration du dispositif additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS), introduit pour certains produits importés dont la taxe ira jusqu’à 200%, M. Bekkaï a rappelé que ce dispositif a été instauré «pour assurer des équilibres, comme la liberté d’accès au commerce extérieur, l’encouragement de la production nationale, ne pas priver le citoyen des produits de l’extérieur, et assurer un équilibre entre la fonction de la production et la fonction de l’importation».