Regard : Qui a dit que « l’impossible » n’est pas algérien ?

Regard : Qui a dit que « l’impossible » n’est pas algérien ?

Les Algériens sont altruistes jusqu’au bout des ongles. L’humanisme se conjugue à tous les temps, chez les grands et les petits qui ont abreuvé, les qualités de  la solidarité et de la main tendue aux nécessiteux et  aux personnes en détresse. Voler au secours des gens dans le besoin, effacer leurs peines et les réconcilier avec l’espoir, sont des gestes qui se répètent tous les jours. En effet, sans attendre de contrepartie ou de remerciement, ils sont toujours là, dans les moments difficiles, pour panser les blessures et  manifester leur soutien. Convaincus que ce sont  les petits ruisseaux qui font les grandes rivières, ils ne cessent de surprendre par  leur générosité qu’ils témoignent, avant même d’être sollicités. Les tremblements de terre et les inondations qui ont   frappé l’Algérie sont là pour  confirmer l’esprit d’entraide et du partage qui résistent à tous les obstacles, même à l’austérité.  Aujourd’hui, c’est au tour des réseaux sociaux et certains jeunes  de se mobiliser pour une autre cause qui déborde de noblesse et d’humanisme. Il s’agit tout simplement  de sauver un jeune atteint d’une maladie orpheline qui a besoin d’une prise en charge à l’étranger. Saïd , âgé de 27 printemps qui découvre qu’il  a  une hyperoxalmie ou tout simplement une maladie qui se traduit par des dépôts calciques importants dans les voies urinaires ou  même le tissu rénal, suscite un grand mouvement de solidarité,  dans son quartier, à El  Biar et  dans les quatre coins du pays. Les  jeunes et moins jeunes partagent la douleur de ce jeune et sa famille et envahissent le facebook et même les places publiques pour collecter les frais de l’opération qu’il doit subir. Par tous les moyens, des jeunes tentent  de le sauver de ce mal qui le ronge et qui menace  sa vie.  La semaine dernière, des facebookistes et des âmes charitables, sont passés par la place Kennedy, à El Biar et la Grande-Poste sollicitant les passants pour contribuer ne serait-ce que par un dinar symbolique pour raviver la flamme de l’espoir pour Saïd Bouzmarene qui souffre en silence.  Aujourd’hui, la solidarité est loin d’être un vain mot. Elle descend à la rue. C’est vrai, l’impossible n’est pas… Algérien.