Refus de remboursement à une Algérienne : Corsica Linea s’explique

Refus de remboursement à une Algérienne : Corsica Linea s’explique

Certains client mécontents des prestations n’hésitent pas à le faire savoir et réclament même des remboursements. C’est le cas de cette cliente, qui a demandé à la compagnie maritime française, Corsica Línea un remboursement suite à un retard.

Selon elle, sa traversée a fait un retard et cela nécessite une indemnisation. C’était lors d’un voyage Marseille-Alger. La voyageuse d’origine algérienne avait rédigé un mail à la direction de la compagnie française, afin d’obtenir son remboursement, voire une compensation financière.

De ce fait, Corsica Linea s’est exprimée et a tenu à apporter quelques précisions quant aux conditions de remboursement, mais s’est aussi exprimée par rapport à ce cas précis.

Remboursement de la cliente : Corsica Linea tranche

La compagnie maritime a donc apporté quelques détails relatifs au possible remboursement de la cette cliente insatisfaite. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a été claire : aucun remboursement ne sera fait dans ce cas.

Dans un premier temps, Corsica Linea a bien appuyé le fait qu’elle a étudié tous les éléments de cet évènement et accuse réception. Elle note donc clairement dans sa réponse : « Nous avons bien reçu votre message…. Vous nous faites part d’un retard observé à l’occasion du départ de votre traversée Marseille – Alger 10/07/2022 à bord du Méditerranée ».

Néanmoins, malgré la demande de la cliente la compagnie maritime se responsabilise et parle de « circonstance exceptionnelle ». Elle affirme qu’elle ne peut être tenue pour responsable quant à ce désagrément et qu’il était totalement indépendant de sa volonté.

En effet, Corsica Linea explique que cet évènement a été causé par un retard survenu sur le précèdent voyage soit celui reliant Alger à Marseille. Elle ajoute que c’est les responsables du port algérien ont de ce fait demandé à la compagnie de « ne pas accoster dans les délais impartis ».

La compagnie française donne donc une réponse défavorable à cette demande de remboursement et cite même la loi qui le lui permet : « En application du règlement européen (UE) N° 1177/2010, (…) il s’agit là d’un cas d’exonération ».