L’année qui vient de s’écouler aura été marquée par d’importants changements politiques avec l’adoption par le Parlement d’une série de projets de lois, notamment ceux relatifs aux partis politiques, au régime électoral ou à la représentation des femmes dans les assemblées élues.
Ces projets de lois qui entrent dans le cadre des réformes politiques décidées par le Président de la République confortent la dynamique née de la loi sur les partis politiques et se confirment, avec la course qui se joue sur la scène nationale et l’éventualité de nouveaux partis politiques à l’approche des élections législatives dont la date a été fixée au printemps de l’année.
Ce sont des élections qui se tiendront dans une pluralité sans précédent, avec la participation de nouveaux partis politiques, comme l’a affirmé le Président de la République, réitérant sa détermination à veiller à la réunion de toutes les garanties de transparence des prochaines élections législatives.
En annonçant à la veille du nouvel an que les nouveaux partis seront agréés après la tenue de leurs congrès constitutifs s’ils sont conformes à la loi, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales amorce une nouvelle dynamique à la scène politique nationale et ouvre ainsi le champ politique à de nouvelles élites et formations pour l’exercice démocratique et la participation politique des citoyens à la vie politique.
De ce fait, le ministre de l’Intérieur oriente les partis sur les étapes suivantes, dont l’examen des dossiers révélera la recevabilité à se préparer à la tenue de leur congrès constitutifs dès délivrance de la décision du ministère chargé de l’Intérieur, assurant que les services de l’intérieur et des collectivités locales concernés resteront à la disposition des représentants des partis politiques en voie de création pour répondre à leurs questionnements et préoccupations. Ce qui procède tout naturellement d’un remodelage de la nature des rapports entre les administrations de l’Etat et les partis politiques dans un cadre équilibré et cohérent fondé sur le respect de la loi.
En attendant les demandes d’agrément et les congrès constitutifs
L’annonce du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a été faite au moment où plus d’une quarantaine de leaders politiques et de personnalités nationales qui ont déposé les dossiers de création de partis attendent les certificats de conformité avec les nouvelles dispositions de la loi sur les partis politiques pour aller à la seconde étape, celle de la tenue des congrès constitutifs et de la demande d’agrément.
L’engouement des partis politiques qui se sont lancés dans une course contre la montre pour participer en force aux échéances législatives, et la célérité exigée par les services de l’administration pour être dans les délais, constituent une avancée sur la voie des réformes profondes et un jalon supplémentaire dans la consolidation de l’édifice institutionnel de la République, si les choses sont conduites à leur terme et en respect des devoirs des uns et des obligations des autres. Le ministre, Ould Kablia, a instruit ses services pour traiter avec célérité les dossiers de création de nouveaux partis politiques et l’examen de la question de leur conformité avec les dispositions législatives.
Considérant la décision du Président de la République de convoquer le corps électoral dès la fin de la session d’automne du Parlement, c’est-à-dire à la fin du mois courant, pour la tenue, au cours du printemps prochain, des élections législatives, l’échiquier politique national se prépare à cet important événement électoral.
Et pour être au rendez-vous, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a d’ores et déjà entamé l’élaboration des textes réglementaires nécessaires à l’organisation des élections législatives, s’attelant à réunir les conditions de déroulement des futures échéances en consacrant le processus de réformes politiques engagé par l’Algérie.
L’Algérie qui se dirige vers d’importantes échéances politiques, ouvrant des horizons nouveaux à la démocratie, à l’élargissement de la participation des citoyens à la vie politique, consolide la confiance entre le peuple et ses institutions et réunit toutes les conditions garantissant un retour à une vie normale et paisible et une poursuite de la progression du pays vers le parachèvement des réformes sur des bases solides répondant aux critères bien établis pour l’édification d’un Etat moderne.
Houria Akram