Réformes politiques en Algérie : Le conseil amical du Parlement européen

Réformes politiques en Algérie : Le conseil amical du Parlement européen
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Le Parlement européen a estimé, par la voix de son représentant, Pier Antonio Panzeri, président de la Commission des relations avec les pays du Maghreb, que le processus des réformes politiques en Algérie représente une opportunité historique  » à ne pas manquer « .

« Ce processus, en cours de consolidation, devra témoigner de l’ouverture démocratique en Algérie et je tiens à exprimer notre soutien à ces réformes », a affirmé M. Panzeri lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, vendredi, au siège de la délégation de l’Union européenne (UE) à Alger.

M. Panzeri a réitéré, au terme de la visite d’une délégation du Parlement européen, l’appui de cette institution au processus de réformes politiques en Algérie, affirmant avoir décelé chez les autorités algériennes une  » détermination  » à mener à  » bon terme  » ce processus visant à  » approfondir la démocratie, élargir le champ des libertés publiques et promouvoir une meilleure gouvernance à tous les niveaux ».

Il a relevé, selon l’APS qui rapporte l’information, que la visite de la délégation du Parlement européen en Algérie s’est déroulée  » dans un climat de franchise et de véritables et fructueux échanges entre les deux parties à un moment crucial dans le processus de réformes politiques ».

Au cours de sa visite, la délégation parlementaire européenne a été reçue respectivement par les présidents des deux chambres du Parlement et s’est entretenue avec le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines.

Les membres de la délégation ont rencontré également les députés de la majorité parlementaire et de l’opposition, ainsi que des représentants de syndicats, du patronat, de la société civile et des médias. Les parlementaires européens ont salué, par la même occasion, l’adoption par l’APN de la loi sur la participation de la femme aux assemblées élues, estimant que cela contribuera  » de manière très positive  » à consolider la démocratie dans le pays.

Ils ont estimé néanmoins que les associations devraient être un  » interlocuteur à part entière  » des autorités, considérant que leur utilité publique est  » indéniable « . Une manière sans doute de faire comprendre au gouvernement la nécessité de lâcher davantage de lest à la société civile qui se plaint toujours d’être brimée.