La réforme du football mise en attente, la FAF a d’autres priorités

La réforme du football mise en attente, la FAF a d’autres priorités

L’anniversaire de la première année de l’élection de Kheireddine Zetchi à la tête de la FAF approche à grands pas. L’arrivée de l’ex président du Paradou à Dely Brahim était supposée ouvrir la voie à une ère de réforme du football algérien.

On attendait une réforme, on a eu droit à une chasse aux sorcières de la part du nouveau BF. Les douze mois de règne de Zetchi ont, d’ailleurs, été rythmés par les querelles et les accusations de complot.

Le feuilleton sans fin entre Zetchi et Kerbadj a pris en otage le sport roi, bloquant, ainsi, tout espoir de sortie de crise. Notre football était déjà malade avant l’arrivée de Kheireddine Zetchi. La faute à une gestion catastrophique du football local. Les deux qualifications de l’EN en Coupe du Monde n’a fait qu’occulter une réalité sombre.

On attendait de Kheireddine Zetchi qu’il prenne enfin des décisions fortes au service du développement du football. Les décisions fortes sont certes venues, mais elles ont été prises dans le but de chasser tout ce qui représente Mohammed Raouraoua à la FAF.

Après Kerbadj, c’est au tour de Hamid Haddadj de faire les frais de sa proximité avec l’ex président de la FAF. Le temps est venu de mettre fin à cette guerre civile footballistique. Les problèmes sont réels et profonds mais les solutions existent.

Que ce soit Zetchi, Raouraoua, Hadaddj ou Kerbadj tout le monde a un bilan fait de choses positives et d’autres négatives. Il est grand temps d’œuvrer pour le bien du football national. L’EN, l’arbre qui cachait la forêt a été scié conjointement par Raouraoua et Zetchi. Il faut, donc, faire table rase du passé et prendre les bonnes décisions pour espérer un avenir meilleur pour notre football.

Le sport roi en Algérie a besoin de réformes et non pas de polémiques. La formation est délaissée, les lois sont bafouées, Des violences sont enregistrées quasiment chaque semaine. Autant de chantiers en attente d’une prise en main réelle qui tarde à venir.