Contestations, protestations, insultes, cris, pleurs, prises de becs…! C’est ce qui est constaté presque quotidiennement dans presque l’ensemble de nos administrations, entreprises et institutions publiques.
C’est dans ce contexte et afin de permettre aux citoyens d’exprimer leurs mécontentements, et de se rapprocher davantage des cadres, les plus hauts placés, que l’ensemble des administrations sont dotées du fameux registre de doléance.
Déposé, dans un coin parfois anonyme de la salle de réception de plusieurs structures administratives à travers tout le territoire national et mis à la disposition du public désireux de porter des incohérences liées à la gestion, ou des suggestions pouvant apporter des corrections, afin de mieux gérer, le registre de doléances remplace tout simplement le livre de « lamentations », comme l’a fait remarquer un citoyen écœuré et désemparé, se plaignant de la mauvaise prise en charge de son dossier.
Il n’est pas le seul à manifester son mécontentement, eh oui, beaucoup de citoyens comme lui, rencontrés au niveau de nos administrations, se plaignent de la mauvaise qualité de prise en charge de certains commis de l’Etat, fonctionnaires et même responsables, qui prennent un malin plaisir à les faire courir d’un coin à l’autre, d’un bureau à un autre, pis encore d’une administration à une autre, tel est le réel constat dénoncé par une majorité de la population.
Le plus souvent, des cas de mésententes et de mécontentements, sont enregistrés au niveau des institutions et entreprises publiques Etatiques, qui sont en relation direct avec le public et ce à l’exemple des mairies, des bureaux de postes, des hôpitaux, etc… où on entend des insultes fuser de partout. Et c’est la toute la question que se posent quotidiennement les citoyens qui rencontrent des obstacles à tous les niveaux et échelons de la hiérarchie administrative, et très particulièrement en matière d’abus de demande de documents administratifs réclamés très souvent pour n’importe quelle démarche sollicitée auprès de ces administrations et institutions.
Les comportements inciviques de ces préposés et commis de l’Etat laissent beaucoup à réfléchir, et le citoyen conclut qu’il s’agit tout simplement d’incompétence, de laxisme ou de laisser aller. Meurtri dans son amour propre, désemparé , ne sachant quoi faire , car ne pouvant contacter un responsable haut placé pour se plaindre , c’est avec une rage incontrôlée et non contenue que le citoyen « maltraité » , ne pouvant contenir sa colère, porte des écritures sur le fameux « registre des lamentations » n’importe comment pour dénoncer certains états de faits, sachant pertinemment que rien ne pourra changer.
Car tout compte fait, est ce que ce registre est t il exploité par qui de droit, ou est il placé là seulement pour leurrer la population. Une visite dans les administrations nous à permis de nous rendre compte que cet outil de gestion d’une importance capitale est simplement déposé dans un espace de l’administration concernée parce que la loi l’exige.
Dans un état quasiment déplorable, très souvent déchiré par une mauvaise manipulation des contestataires et demandeurs qui ne se contrôlent pas, le citoyen a l’impression que ce registre dans le plus souvent des cas déchiré n‘est pas consulté par les responsables concernés. Alors à quoi sert ce registre ? Et dire que dans les pays évolués les registres de doléances sont d’une grande utilité et d’une aide, vue que toutes les réclamations et suggestions formulées par les tierces personnes ou des citoyens sont prises en considération et exploitées, ce qui permet à beaucoup d’administrations et institutions d’apporter des corrections, et parfois même de revoir la manière de gérer très souvent contestée par des citoyens mécontents.
Alors pourquoi pas nous ? Malgré les recommandations de l’Etat qui a fait de la lutte contre la bureaucratie une de ses priorités, il est constaté par certains citoyens qui se sont rapprochés auprès de notre rédaction, que certains agents ne font rien pour améliorer la qualité des services espérée par la population, mais malheureusement persistent à créer des obstacles au niveau des structures administratives dans lesquelles ils sont affectés. Dans quel but ?c’est là toute la question.
B. Adda