Le coup d’envoi des épreuves de fin de cycle primaire, devant permettre aux élèves d’accéder au cycle moyen, a été donné dans la wilaya d’Illizi, par la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit.
En effet, ces épreuves ont débuté aujourd’hui dimanche, à travers tout le territoire national avec la participation de plus de 700.000 élèves répartis sur plus de 13.000 centres d’examen, ce qui dénote un saut quantitatif en la matière.
En outre, pour cette année, 10 centres de regroupement pour le codage, 59 centres de correction et 3 centres de regroupement pour l’annonce des résultats sont mobilisés à travers le territoire national.
La ministre a déclaré qu’il n’y a aucun changement pour cette année dans l’élaboration des sujets et que les changements seront pour l’année prochaine à partir des nouveaux programmes qui ont été élaborés par le Comité national des programmes.
La nouveauté de cette année est que les élèves ont passé les examens dans leur établissement de scolarisation afin de les mettre à l’aise du point de vue psychologique et leur permettre d’augmenter leurs chances de réussite.
Selon la ministre du secteur, cette nouvelle mesure permettant aux élèves de passer leur examen dans leurs établissements scolaires, est à même de préserver leur moral, vu leur jeune âge et d’augmenter leurs chances de réussite, tout en précisant que la session de rattrapage de l’examen de fin de cycle primaire a été annulée, vu le taux de réussite qui avoisine les 100%.
Par ailleurs, Nouria Benghebrit a reconnu que des experts étrangers ont collaboré à l’élaboration des nouveaux programmes, en les pilotant seulement, et ce en conformité avec les accords conclus avec le ministère des Affaires étrangères dans le cadre de la coopération dans divers domaines. Ajoutant que cet échange d’expertise existe dans tous les secteurs, mais tant que l’identité nationale est préservée, c’est un plus. D’ailleurs, des experts anglais dans le domaine éducatif seront là mercredi prochain.
Concernant le problème de la fraude dans les examens, la ministre a déclaré compter sur la collaboration effective des parents afin d’éradiquer ce phénomène en sensibilisant leurs enfants et que le ministère prendrait toutes les mesures contre les contrevenants.