Réferendum d’autodétermination pour le peuple Sahraoui,«Historique», selon le ministre des Affaires étrangères sahraoui

Réferendum d’autodétermination pour le peuple Sahraoui,«Historique», selon le ministre des Affaires étrangères sahraoui
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Le ministre des Affaires étrangères sahraoui, à Alger, M. Mohamed Salem Ould Essalek, a qualifié «d’historique», la décision du sommet des ministres de l’Union africaine qui a chargé la délégation de l’Union africaine d’organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental.

Le peuple sahraoui aura-t-il enfin la chance de déterminer son sort ? Le dossier a, en tout cas, bien avancé et des mesures visiblement concrètes seront prises pour permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination. Le Sahara occidental se félicite de la dernière décision du conseil des ministres de l’UA (Union Africaine) tenu les 27 et 28 janvier derniers, à Addis Abeba et qui a mandaté la délégation de l’Union africaine pour prendre «toutes les mesures afin de tenir un référendum d’autodétermination au Sahara occidental ». Le ministre des Affaires étrangères sahraoui, à Alger, a indiqué hier lors d’une conférence de presse qu’il s’agit «d’un rappel à l’ordre de l’Union africaine qui est partenaire des Nations unies». Ce dernier a déclaré que «le Sahara occidental est prêt à collaborer avec ces deux partenaires afin d’accélérer le processus du référendum». Cette décision, commente Ould Essalek est «la seule issue». «Le peuple sahraoui attend de s’exprimer enfin sur son sort» a-t-il souligné. L’intervenant fait appel, par ailleurs, aux Nations unies, notamment au Conseil de sécurité et aux membres permanents «de prendre toutes les mesures afin d’imposer au Maroc, d’appliquer les résolutions internationales pour le droit à l’autodétermination, seule solution équitable et juste pour le dossier sahraoui». Le conférencier s’interroge par ailleurs, «pourquoi la France a intervenu au Mali mais de l’autre coté s’aligne sur la politique du Maroc concernant la question du Sahara occidental».

Le ministre des Affaires étrangères dénonce également la politique de «répression» du Maroc contre la population sahraouie, notamment avec la poursuite, par le tribunal militaire marocain de 24 détenus sahraouis, défenseurs des droits de l’Homme. A cet effet, l’intervenant lance un appel à l’opinion publique internationale afin de faire pression sur le Maroc pour «la libération de l’ensemble des prisonniers politiques sahraouis, mettre fin à la répression à l’égard des civils sahraouis et le respect des droits fondamentaux de ce peuple».

S. A.

LG Algérie