Réfection de la pelouse du stade du 5 Juillet,Les dessous de l’affaire de l’OCO

Réfection de la pelouse du stade du 5 Juillet,Les dessous de l’affaire de l’OCO
refection-de-la-pelouse-du-stade-du-5-juilletles-dessous-de-laffaire-de-loco.jpg

C’est une véritable polémique qui continue à faire couler beaucoup d’encre ces dernières semaines.

50 ans après son indépendance, notre pays ne possède toujours pas une pelouse conforme aux normes internationales sur laquelle l’équipe nationale peut disputer un match de football face à des adversaires huppés. Inauguré en 1972 par feu le président Houari Boumediene, il abritera quelques années après les premiers Jeux méditerranéens organisés en Algérie en 1975. Doté d’une pelouse synthétique à l’époque, le stade du 5-Juillet faisait la fierté de l’Algérie. Il sera d’ailleurs doté d’une pelouse naturelle en début des années 80.

Seulement, plus de 30 ans après, la pelouse de l’OCO fait désormais honte au sport algérien au même titre que le niveau du football national. En 2008, le stade du 5-Juillet connaît des travaux d’installation d’une nouvelle pelouse et la rénovation de l’infrastructure du stade par la société hollandaise «Queens Grass».

Ces travaux ont pris fin au mois d’août 2009. La rencontre amicale de football entre l’équipe d’Algérie et l’équipe de l’Uruguay a lieu le 12 août 2009 à l’occasion de la réouverture du stade. Trois ans après, quelques gouttes de pluie ont suffi à rendre ce terrain dans un état marécageux soulevant ainsi cette profonde polémique qui entoure les travaux réalisés ainsi que leur suivi. En effet, lors du match amical entre l’Algérie et la Bosnie, l’humiliation fut trop grande.

LG Algérie

Ce match était censé être une fête préparée en l’honneur de la Fédération algérienne de football qui venait de célébrer ses 50 ans d’existence. La direction actuelle de l’Office du complexe olympique est responsable de la situation actuelle, mais les précédentes directions n’en sont pas moins responsables, surtout que des milliards ont été engloutis dans des opérations successives, mais toutes infructueuses. On pensait que le cauchemar était fini il y a quelques années, lorsque le stade avait été fermé pour 18 mois afin, dit-on, pour refaire complètement le terrain, y compris le système de drainage et la terre, ainsi que les gradins, moyennant un budget de dizaines de milliards de centimes. On nous dit même que, à elle seule, «Queens Grass» a touché, en 2008, la coquette somme de 11 milliards de centimes pour refaire la pelouse du stade.

Le résultat est bien là face à l’opinion internationale sportive qui a découvert un terrain dans un piteux état qui n’honore guère le football algérien. Ainsi, les responsabilités sont partagées entre le MJS et la direction de l’OCO qui chacun essaye de se justifier pour éviter de sombrer seul dans la polémique. Afin de mettre fin à tout quiproquo, le ministre Mohamed Tahmi veut faire le grand ménage et réussir dès son premier mandat, à savoir donner au stade du 5-Juillet une dimension internationale digne de l’Algérie.