Redressement fiscal, Il a atteint 67 milliards de dinars

Redressement fiscal, Il a atteint 67 milliards de dinars

Le contrôle fiscal est en train de prendre de l’ampleur en passant de 1444 vérifications en 2011 à plus de 2261 en 2012, grâce a la nouvelle stratégie adoptée par la direction générale des impôts (DGI) a indiqué le directeur général des impôts Abderrahmane Raouia ce matin au forum du quotidien Liberté.

Il a affirmé que 418 000 personnes physiques et morales sont susceptibles d’un contrôle fiscal. Le nombre des vérifications en tout genre effectuées a atteint les 60 000 en 2012. Il s’est soldé par un redressement fiscal de l’ordre de 67 milliards de dinars. Ce redressement a touché plus de 2000 entreprise a signalé Raouia.

D’autre part, le recouvrement de la fiscalité pour le premier semestre 2013 «dépasse largement les objectifs fixés ». Le DGI a expliqué que sa direction a récolté en termes de fiscalité ordinaire hors hydrocarbures et droit de douanes prés de 1580 milliards de dinars pour l’année 2012, alors qu’elles étaient de 304 milliards de dinar en 2000. Cette augmentation est justifiée par M. Raouia par « l’augmentation de l’activité économique hors hydrocarbure et l’organisation de l’administration».

Quant au recouvrement effectué par les impôts, les domaines et les douanes, l’invité du Forum de Liberté a indiqué qu’il a atteint 1086 milliards de dinars pour le premier semestre de cette année. « Ce qui dépasse de 150% l’objectif fixé par la loi des Finances » a-t-il précisé. Comparativement à e l’année précédente où les recettes ont atteint 1944 milliards de dinars et 1548 milliards de dinars en 2011. Quant à la population fiscale, elle est évalué à prés de 1, 15 million pour les personnes physiques et 85 000 pour les personnes morales.

M. Raouia a signalé aussi que le recouvrement de l’impôt sur le revenu global(IRG) qui représente 25% du total des recettes, il est de l’ordre de 231 milliards de dinars en primer semestre 2013, alors qu’il était de 548 milliards de dinars en 2012 et 350 milliards de dinars en 2011. Cette petite baisse s’explique selon le conférencier par l’absence des augmentations salariales qu’a connue l’année 2012.

Khelifa Litamine