Reda, 29 ans, poignardé en pleine rue à Sétif : La série macabre se poursuit

Reda, 29 ans, poignardé en pleine rue à Sétif : La série macabre se poursuit
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Un jeune homme de 29 ans, prénommé Reda H., a perdu la vie dans des circonstances tragiques ce samedi à Aïn Oulmene, dans le sud de la wilaya de Sétif. La victime a succombé à deux coups de couteau mortels portés au cœur et à l’abdomen, lors d’une violente altercation qui aurait eu pour origine un différend financier.

Selon les premières informations, Reda se promenait en centre-ville lorsqu’il a été intercepté par un individu avec lequel il avait eu un conflit d’argent par le passé. Ce dernier, accompagné de deux autres personnes, aurait engagé une rixe avant de porter les coups fatals.

Malgré une intervention rapide des secours, le jeune homme n’a pas survécu à ses blessures, succombant à une hémorragie interne à l’hôpital.

Les autorités locales ont réagi promptement, arrêtant le principal suspect ainsi que deux complices présumés. Ils seront présentés ce dimanche devant le procureur de la République dans le cadre de l’enquête ouverte.

Psychotropes et violences : les habitants de Sétif tirent la sonnette d’alarme

Ce meurtre s’ajoute à une série de crimes sanglants qui ont secoué la région ces dernières semaines. En l’espace de quinze jours, pas moins de quatre homicides ont été enregistrés dans la wilaya, dont :

  • Le meurtre d’un quadragénaire poignardé dans le quartier El-Baz.
  • L’assassinat d’un chauffeur “clandestin” (taxi illégal) près d’El Eulma, tué à l’arme blanche avant que son véhicule ne soit volé.
  • Une autre affaire à Beni Fouda, où un jeune homme a été tué suite à un litige financier.

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Aïn Oulmene, en particulier, semble frappée par une spirale de violence : trois meurtres y ont été commis au cours des trois derniers mois. Parmi eux, un homme abattu par son voisin à l’aide d’un fusil de chasse, et un peintre dans la trentaine, poignardé en pleine rue après une banale dispute.

Les observateurs locaux pointent du doigt la consommation croissante de substances psychotropes, qui exacerbent l’agressivité et poussent certains jeunes à commettre l’irréparable pour des motifs futiles.

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Face à cette situation, la société civile et les autorités appellent à un renforcement des contrôles sur la vente de drogues, ainsi qu’à des campagnes de sensibilisation.

La nécessité d’une approche globale, mêlant sécurité, justice et prévention sociale, se fait plus pressante que jamais pour enrayer cette vague de violence qui frappe l’une des plus importantes wilayas de l’Est algérien.