Récupération des fonds détournés : l’Algérie explique sa stratégie

Récupération des fonds détournés : l’Algérie explique sa stratégie

Le processus de recouvrement des fonds pillés et détournés vers l’étranger devient l’une des préoccupations de l’exécutif actuel. Tout en se lançant dans une nouvelle démarche à l’échelle arabe, l’Algérie explique sa stratégie en la matière.

Prenant part à la 37e session du Conseil des ministres arabes de la Justice qu’il a présidé, le ministre de la Justice Abderrachid Tabi a dévoilé la stratégie de l’Algérie dans la récupération des fonds détournés vers l’étranger.

D’emblée, le garde des Sceaux indique que l’Algérie avait proposé au Conseil « l’élaboration d’un protocole arabe de coopération afin de récupérer les fonds détournés à l’étranger, qui viendra compléter la Convention arabe contre la corruption ».

Lors de son allocution, le ministre algérien est revenu sur la stratégie de l’Algérie dans la récupération de l’argent issu de la corruption transféré à l’étranger. En effet, il a expliqué « que l’État algérien œuvrait à récupérer ses fonds pillés conformément à « une démarche globale approuvée par le Président de la République ».

Cette dernière nécessite, selon lui, « l’intensification de la coopération internationale et arabe ». Dans ce sens, il rappelle le parcours que l’Algérie a connu au cours des deux dernières années.

« Les efforts de l’Algérie dans la lutte contre la corruption »

Ainsi, il indique que ce processus « a commencé par l’élection d’Abdelmadjid Tebboune président de la République en décembre 2019, qui a lancé plusieurs réformes pour l’édification de l’Algérie nouvelle, puis l’amendement constitutionnel adopté par le peuple lors du référendum du 1er novembre 2020 ».

Concernant la lutte contre la corruption, l’intervenant a mis l’accent sur les efforts de l’Algérie dans la lutte contre ce phénomène. Entre autres démarches, il cite « la mise en place d’une Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption »

Cette autorité, explique encore le ministre de la Justice « dispose de larges prérogatives dans ce domaine, dont la mise en place d’une stratégie nationale de transparence et de probité ».