Récupération des archives algériennes détenues par la France, « une affaire de volonté »

Récupération des archives algériennes détenues par la France, « une affaire de volonté »

Récupération des archives algériennes détenues par la France, « une affaire de volonté »

« La question de récupération des archives s’inscrit dans la colonne des relations internationales entre l’Algérie et la France et se veut une question politique relevant de la volonté des deux pays », a précisé M. Chikhi en réponse à une question sur la récupération des archives algériennes détenues par la France, en marge des travaux de la réunion préparatoire du colloque international sur les relations qu’entretenait l’Algérie avec les pays scandinaves du XVe au XVIIIe siècle.

Commentant les informations rapportées par certains titres selon lesquelles la France aurait fait part de sa disponibilité à remettre à l’Algérie les archives datant d’avant l’indépendance à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire de son indépendance, M. Chikhi a souligné que ces informations « sont dénuées de tout fondement et je n’ai jamais entendu parler d’une telle chose »

Pour le Directeur général des Archives nationales, l’initiative des autorités françaises portant ouverture des archives est une question intéressant uniquement la France, car cette ouverture se fait sur son territoire. Il a souligné, dans ce contexte, la nécessité de faire la distinction entre l’ouverture et la récupération des archives qui sont deux choses distinctes.

L’Algérie traite « le dossier des archives avec objectivité en tentant d’aplanir les difficultés », a-t-il ajouté.

Concernant les relations entre les institutions des deux pays en charge des archives, M. Chikhi a rappelé la visite qu’il a récemment effectuée à Paris dans le cadre de l’échange de visites entre les Archives nationales et la maison des archives françaises soulignant que les relations entre les deux pays « sont ordinaires et comprennent les échanges de visites et de formation ».