David Malone à Alger début février
La visite sera consacrée au suivi du projet de création de l’Institut de développement durable.
Le recteur de l’Université des Nation unies et sous-secrétaire général des Nations unies, David Malone, effectuera une visite en Algérie en début du mois de février prochain pour examiner l’état d’avancement du projet de création de l’Institut de développement durable relevant de l’Université des Nations unies (UNU-Iradda).
L’annonce a été faite par le président du Conseil national économique et social (Cnes) Mohamed Seghir Babès lors d’un workshop à Marseille avec des compétences nationales établies dans le sud de la France. «Cette visite interviendra pour la mise en place des procédures devant permettre l’ouverture, dans un lieu de mémoire qu’est la Faculté centrale de cet institut dès la prochaine rentrée universitaire» a-t-il dit. Pour le président du Cnes, cet institut sera l’espace académique de production de connaissances et de lignes cognitives sur les matières attachées à la durabilité écologique et pour former aussi des faiseurs de politique.
Les instruments juridiques portant création de cet institut ont été signés le 22 décembre dernier par David Malone et Mohamed Seghir Babès.
L’institut aura pour mission de faire de la recherche, de discuter des problèmes de développement durable et fournir ainsi aux générations montantes des instruments pour s’assurer un développement durable, mais aussi discuter des problèmes de développement durable auxquels le continent africain fait face. L’Université des Nations unies qui existe depuis une quarantaine d’années est une Confédération d’une quinzaine d’instituts de recherche dont un certain nombre d’oeuvres relevant du développement durable telles que la gestion de l’eau, la prévention et la gestion des désastres naturels et la biodiversité. Le choix de l’Algérie pour abriter le siège de l’Institut des Nations unies pour le développement durable résulte de son poids au sein de l’organisation onusienne et du respect dont elle jouit au sein de l’Union africaine, mais aussi sa volonté d’accueillir cet institut.
L’institut travaillera en collaboration avec les différents ministères, notamment celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.