Recrutement à la JSK: Mellal passe à la vitesse supérieure

Recrutement à la JSK: Mellal passe à la vitesse supérieure

Le recrutement a démarré fort à la JSK, malgré les difficultés rencontrées au départ. Cette fois, c’est désormais officiel, Abdelkader Salhi vient de parapher un contrat de deux années pour être le portier principal de l’équipe kabyle.

Rien n’a filtré sur les clauses financières du contrat mais des sources font état d’une somme qui bat les records des transferts déjà effectués en Algérie. Ce gardien, venu du CR Belouizdad, a pris plus d’un mois pour enfin apposer sa signature sur le contrat le liant aux Canaris pour les deux prochaines saisons. Aussi, après cette signature de contrat du gardien, l’on attend à Tizi Ouzou la concrétisation des transferts de toutes les recrues qu’on annonce depuis des semaines.

Depuis hier, c’est le nom de l’ex-joueur Khouthir Ziti qui circulait. Vu à Tizi Ouzou, nos sources affirmaient qu’il était dans la ville des Genêts pour négocier avec la direction de la JSK. D’autres noms sont encore espérés, à l’instar de Attal, que les supporters réclament avec insistance malgré son refus de retourner au championnat local, ce qui pousse les dirigeants de la JSK à écarter sa piste. Après le «fameux» Allemand qui a fini par ne pas exister du tout, les supporters sont orientés vers un autre filon. Cette fois, ce sont des négociations avec un entraîneur français dont le nom échapperait même à Doudène. Puis ce fut un entraîneur algérien, un enfant du club en la personne de Djamel Menad. Une piste plausible selon nos sources, mais qui bute sur un véritable inconvénient. Le coach adjoint de Rabah Madjer refuse d’entendre parler de négociations avant de voir les recrutements clos.

En effet, c’est pour cette raison que Menad a refusé de venir à la JSK du temps de Mohand Cherif Hannachi. Pour lui, aller s’aventurer avec un ordre de mission sans connaître les moyens avec lesquels il faut le réaliser est un non-sens pour un entraîneur qui craint pour son image de marque. C’est même de l’amateurisme avéré de Karim Doudène et Cherif Mellal d’aller demander à un entraîneur de venir avant d’avoir l’effectif. Aussi, la question de l’entraîneur restait encore en suspens hier alors que des voix, dont celle de Cherif Mellal annonçaient Doudène sur le point de s’attacher les services d’un entraîneur français. C’est un véritable dilemme pour le boss de la JSK qui doit faire face à une pression financière d’abord et à une autre, venant des supporters. En effet, Mellal doit garder le chéquier à portée de la main durant cette période de recrutements, tout en s’assurant de ne pas avoir à se mettre sur le dos les supporters qui commencent déjà à s’impatienter et grogner à cause de grandes failles dans la politique des recrutements. Sans date précise pour l’AG qui permettrait d’ouvrir le capital à d’autres investisseurs, le jeune président du club doit prendre sur lui les coûts financiers des contrats avec les joueurs et l’entraîneur, du moins les avances qu’ils demanderont sûrement. D’un autre côté, les supporters de la JSK, déjà sonnés par la vague des libérations qui a touché les cadres de l’équipe, attendent encore pour voir la qualité des recrues qui prendront la place des partants. Et c’est justement sur ce chapitre que les responsables des recrutements sont redevables devant les amoureux du club. Libérer des cadres pour aller supplier des joueurs de qualité égale ou inférieure est une méthode irréfléchie, de l’avis d’anciens joueurs et des supporters. De toute manière, les supporters ne comprennent pas l’opportunité de laisser partir un joueur pour le remplacer par un autre qui ne peut pas apporter un plus. Le cas des cadres comme Djabout, Raïah, Benaldjia et surtout Boultif est un indicateur flagrant d’incohérence dans la politique des recrutements.