Recrudescence des cambriolages de domiciles !

Recrudescence des cambriolages de domiciles !

Voilà un nouveau phénomène qui apparaît ces derniers temps dans la ville de Aïn Beïda.

Du drame des crimes sous de multiples formes, des accidents de la circulation, les agressions, des suicides, voilà maintenant que les habitants de la cité des «Haracta» craignent un autre danger qui prend de l’ampleur d’une façon effrayante. Selon des sources concordantes colportées par les citoyens, ces derniers temps, pas moins de trois domiciles ont été visités par des «étrangers».

Des membres de bandes de malfaiteurs épient avec détails les habitants préalablement ciblés et attendent la moindre absence des familles pour passer aux actes de cambriolages utilisant un arsenal d’outils pour «casser» et défoncer les ouvertures aussi fortes soient-elles et s’emparer de tout ce qui se trouve sur leur chemin. La dernière victime en date fut un confrère d’un journal indépendant qui, après avoir passé une pénible année de travail, a voulu s’offrir quelques jours de repos avec sa petite famille et séjourner dans une ville côtière, malheureusement, ses vacances furent interrompues par la nouvelle du cambriolage de son domicile.

C’est la razzia, ces bandes quand elles passent, c’est la calamité, elles vandalisent tout à la recherche des objets cachés, tout est mis sens dessus dessous, la literie éventrée, même les articles intimes sont fouillés et quand il n’ y a pas d’objets de valeur, ils s’emparent des équipements électroménagers. Ce qui est plus inquiétant, c’est le comportement des voisins qui, dans une indifférence totale, n’ont rien vu ni entendu, du coup, ce sont les valeurs morales qui s’effritent dans la société. autrefois, quand un habitant s’absente, ce sont les voisins qui veillent au grain. Enfin, devant cette situation, les services de sécurité sont doublement sollicités pour mettre fin aux agissements de ces bandes de malfaiteurs qui ne reculent devant rien avant que les choses empirent et deviennent un syndrome pour la quiétude des habitants de la cité des «Haracta».

Moussa Chtatha