Les directeurs des imprimeries de l’Etat ont reçu des instructions pour exiger le recouvrement de leurs créances auprès des journaux publics et privés qui ne sont pas à jour de leur paiement a appris Algérie1 de bonnes sources.
En effet, au sommet de l’Etat, décision est prise de ne plus maintenir en vie artificiellement des journaux, à faible tirage qui ne paient pas régulièrement les frais de leur impression, et qui n’existent que comme alibi pour obtenir leur part du gâteau de la publicité ANEP.
Les imprimeries, qui seront désormais soumises à l’obligation de performances en terme de résultats seront donc amenées à revoir leur politique à l’égard des journaux mauvais payeurs à qui sera proposé un échéancier de remboursement. Mais assure notre source, « plus de tirages gratuits, qui ont permis à de piètres journalistes devenus par accident des directeurs, et qui ont ramassé des fortunes grâce à la publicité ANEP ».
L’ancien service de presse du département du renseignement et de la sécurité (DRS), dirigé par le colonel Fawzi, et dissous depuis par le président de la république, a généralisé cette pratique en intervenant auprès de l’ANEP pour donner de la publicité à des journaux qui tirent à quelque petits milliers d’exemplaires, qui faute de crédibilité et de lecteurs, finissent dans leur écrasante majorité dans les broyeurs.