Recours à la FIFA et Belmadi : ce qu’a dit Amara avant sa démission

Recours à la FIFA et Belmadi : ce qu’a dit Amara avant sa démission

Comme prévu, le désormais ex-président de la fédération algérienne de football Charaf-Eddine Amara a tenu ce jeudi, à l’issu de la réunion d’urgence qu’il a tenu avec les membres du bureau fédéral, un point de presse. Il revient sur l’échec de la sélection nationale de se qualifier pour la prochaine coupe du monde au Qatar. Il révèle également les raisons qui l’ont incité de prendre la décision de démissionner.

«Après notre échec de la qualification pour la prochaine coupe du monde, place aux bilans maintenant. C’est l’une des principales raisons pour laquelle j’ai provoqué la réunion de ce matin. Je suis satisfait du travail accompli à la tête de la présidence de la FAF en une année de mon mandat dans la mesure où je n’ai pas lésiné sur tous les moyens pour que toutes les équipes nationales réalisent les meilleurs résultats possibles. J’ai toujours pris mes responsabilités pour défendre la sélection nationale. », dira t il d’emblée.

Le désormais ex-président de la FAF est très abattu après l’élimination des Vert pour le prochain Mondial. «Je suis très abattu. C’est cruel de passer à coté de la qualification à quelques secondes de la fin du match face au Cameroun. C’est une grande désillusion, certes, mais cet échec ne doit pas être considéré comme un drame national. Autrement dit, il ne doit pas sortir de son cadre sportif. Il faudra désormais se projeter sur les prochaines échéances. », s’est-t-il exprimé, et d’ajouter : «Ce qui m’a beaucoup déçu, c’est le grand nombre d’insultes que j’ai reçu après notre élimination. Je ne sais pas qui a fait circuler mon numéro à travers les réseaux sociaux, mais, croyez-mois, je recevais pas mois de 1000 insultes en une minute seulement. C’est inadmissible. Je ne sais pas pour quelles raisons on voulait faire de moi le bouc-émissaire. », Regrette-t-il.

Lors du point de presse qu’il a tenu, Amara a tenu à apporter une précision à propos du recours qu’a introduit la FAF à la FIFA. «Ce que tout le monde doit savoir, c’est qu’on n’a pas demandé à rejouer le match lors du recours introduit à la FIFA, mais plutôt dénoncer l’arbitrage scandaleux de Gassama. On espère qu’il sera lourdement sanctionné. ». Alors que certains lui reproche d’être absent dans les jeux de coulisses, il répondra : «J’avais déjà dis que je défendrai en force les intérêts de l’équipe nationale et je n’accepte jamais qu’elle soit lésée. Plus que ça, que voulez-vous que je fasse ? J’achète un arbitre par exemple ? Je combine des matchs ? Non, je ne rentre jamais dans les jeux de coulisse. Je représente une structure d’un pays honnête. ».

Il revient sur sa démission de son poste du président de la FAF. Il affirme que cela n’a rien à voir avec l’échec de la qualification pour la coupe du monde. «Je vous annonce ma démission de la président de la FAF. Ce n’est pas parce que j’ai échoué, mais parce que j’assume une part de responsabilité. Il faut savoir quitter la table. Je souhaite bonne chance à mon successeur. », dira-t-il.

Il souhaite le maintien de Belmadi

L’autre point principal évoqué par le désormais ex-président de la FAF, c’est bien évidemment l’avenir du sélectionneur Djamel Belmadi.

«Il a fait un énorme travail et n’a ménagé aucun effort pour réaliser les meilleurs résultats possibles, j’en suis témoin. Je le demande de rester car la sélection nationale a besoin d’une certaine stabilité pour vite se relever. », a-t-il indiqué.

Dans ce même contexte, Amar ajoute : «Il a demandé un temps de réflexion avant d’en décider. Mais je souhaite du fond du cœur qu’il poursuive sa mission. La sélection nationale a encore besoin de lui. Je suis persuadé qu’il est capable à faire beaucoup mieux à l’avenir. »

Il faut dire que Belmadi plane toujours le suspens quant à son avenir. C’est dans les jours à venir qu’on saura s’il reste où bien il emboite le pas à Amara.