Record du Dollar à la Banque d’Algérie, flambée de l’Euro au Square

Record du Dollar à la Banque d’Algérie, flambée de l’Euro au Square

Des grands changements s’opèrent en Algérie, poussant le pouvoir d’achat du simple citoyen dans ses plus extrêmes retranchements. La dévaluation de la monnaie nationale n’est plus un secret pour personne. Devant les principales devises, notamment le Dollar américain et l’Euro, le Dinar peine à se relever.

Alors que le gouvernement prévoit une dévaluation du Dinar de 10 % d’ici deux ans, la monnaie nationale est déjà tout à fait faible devant le billet vert et la monnaie unique européenne.

C’est depuis le mois de juin dernier que les prémices d’une flambée des devises a commencé à se dessiner en Algérie. C’était prévisible, diront tous les cambistes de Port-Saïd qui s’attendait avec impatience à la réouverture des frontières et à la reprise des vols internationaux.

Record du Dollar, flambée de l’Euro

Le billet vert bat des records. C’est du jamais vu au niveau du Square Port-Saïd. Les cambistes cèdent le Dollar contre 194 DA. Au marché officiel, les choses ne se passent pas beaucoup mieux pour la monnaie nationale. Un seul dollar s’échange aux guichets de la Banque d’Algérie contre de 138,63 dinars algériens, se rapprochant dangereusement de la barre des 140 dinars.

Il s’agit la d’un nouveau record. Il est à rappeler qu’au mois de janvier 2021, un seul dollar valait 132 dinars au marché officiel, et pas plus de 165 dinars au marché parallèle au mois de mai. La reprise des vols a fait gagner au billet vert plus près de 30 dinars en seulement quelques mois.

Concernant la monnaie unique Européenne, la valeur d’un seul Euro est passé, de 187 DA début juin à 219.50 dinars aujourd’hui, au marché noir. Une hausse qui n’augure rien de bon.

Il est à noter que les voyages retour depuis l’Algérie se paient désormais exclusivement  en devises, ce qui a fortement augmenter la demande. Pour pouvoir faire la réservation au profit des clients, les agences de voyages sont contraintes d’aller s’approvisionner en devises au marché noir, ce qui n’arrange rien aux choses.