Les juges de la chambre correctionnelle de la cour suprême ont rejeté hier le pourvoi en cassation introduit par les avocats de la défense de l’ex-directeur de l’emploi de la wilaya d’Alger en l’occurrence Benyamina Belyahia.
Le mis en cause a été condamné il y a deux mois par la présidente de la 3ème chambre pénale près la cour d’appel d’Alger à cinq ans de prison ferme.
L’intéressé, Benyamina Belyahi a été reconnu coupable ainsi que quatre autres accusés de plusieurs chefs d’inculpation notamment association de malfaiteurs, trafic d’influence, négligence manifeste ayant conduit à la perte de deniers publics et corruption.
Le mis en cause a nié tout au long de son audition les faits qui lui étaient reprochés au cours de l’instruction judiciaire, notamment la dilapidation de plus de 40 millions de dinars du budget octroyé par l’Etat pour l’amélioration du secteur de l’emploi.
Il a écopé lors de son premier jugement de huit ans de prison ferme prononcé par la présidente du tribunal correctionnel de Bir Mourad Rais. Cette dernière lui a infligé une amende de 500 000 de dinars qui a été confirmée par la suite par la cour d’appel.
Le mis en cause, Benyamina Belyahi, a nié l’accusation relative à la corruption estimant que l’affaire lui a été montée de toutes pièces par les éléments de la police judiciaire chargés de l’enquête préliminaire. L’enquête a été diligentée, pour rappel, suite à une lettre anonyme parvenue aux services de sécurité.
Par ailleurs, des peines allant de trois à cinq ans de prison ont été prononcées contre les quatre autres accusés poursuivis quant à eux, pour complicité dans la dilapidation de deniers publics.
Tahar Houssini