Recommandations finales de l’université d’été du Front du changement : « Il est de notre droit de parler de changement démocratique »

Recommandations finales de l’université d’été du Front du changement : « Il est de notre droit de parler de changement démocratique »
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« Est-ce de notre droit de parler de changement démocratique en Algérie ?  » Telle est la problématique choisie pour la quatrième université d’été organisée par le Front du changement, présidée par M. Abdelmadjid Menasra se déroulant du 26 au 28 août au village des artistes de Zéralda.

Dans son allocution d’ouverture, M. Menasra s’est notamment interrogé sur le droit de parler de changement démocratique et du rôle de l’institution militaire dans ce contexte.  » Nous avons le droit de parler de changement démocratique au milieu de tous ces doigt nous accusant de trahison. Nous avons droit de débattre de cela parce que nous sommes dans un Etat algérien démocratique populaire et nous sommes sur le point d’entamer les cinquièmes joutes électorales sous l’ère du pluralisme  » a-t-il souligné.



Sur les mesures entreprises pour organiser ces élections, le président du Front du changement a déclaré :  » Nous voulons vraiment croire que les dernières mesures entrent dans le cadre d’un Etat civil, mais aidez nous à y croire, parce que nous ne voulons pas faire perdre espoir aux algériens « .

Dans ses interrogations, M. Menasra a évoqué le rôle de l’institution militaire pour apporter le changement. Selon lui, le rôle qu’aura l’armée dans le changement démocratique, relève d’une question difficile mais c’est la réponse, qui, selon lui, est encore plus difficile.

» Nous voulons que l’armée soit accompagnatrice dans les débuts du processus démocratique pour une construction réelle d’un changement démocratique » a-t-il dit. Dans son discours, le président du Front du changement a également répondu à l’opposition qui, dit-il, l’accuse de trahison en plus de lui évoquer cette envie de chercher après pouvoir.  » Il faut un changement dans les institutions et les mentalités.

Certains envient les partis de chercher après le pouvoir comme si cela est une accusation. Les partis se forment pour cet objectif précisément. Et si les partis parlent de l’école, il y a la ministre qui accuse les partis de politiser l’école, alors que si nous ne parlons pas d’écoles, de santé …etc. de quoi parlerons-nous ?  » s’est interrogé M. Menasra.

D’après le président du Front de changement, il y aurait sept obstacles qui se mettent en face du changement démocratique. Il cite notamment  » la fraude démocratique « , donnant comme exemple l’amendement sur la loi électorale et son application avec effet rétroactif. Il est à rappeler, par ailleurs, que l’université d’été de la jeunesse du Front du Changement, organisée du 23 au 25 août dernier, s’est terminée par une série de recommandations, dix au total, que le parti a publiées dans un communiqué rendu public avant-hier soir. La plus remarquée des recommandations, serait celle liée à l’installation du Haut conseil de la jeunesse en exécution aux derniers amendements de la Constitution.