L’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumedien (USTHB) de Bab Ezzouar confirme, une fois de plus, son rôle moteur dans le paysage universitaire et scientifique national. Ce dimanche à Alger, le recteur de l’université, Jamal Eddine Akrach, a annoncé que 11 brevets d’invention ont été obtenus par des étudiants et des enseignants encadreurs de l’établissement durant l’année 2025.
Lors d’un hommage officiel rendu aux étudiants inventeurs, notamment dans le domaine de la chimie, le responsable a précisé que ces brevets touchent plusieurs disciplines, en particulier la physique, la chimie, le génie mécanique et le génie électrique.
Ces inventions, fruits de recherche appliquées, ouvrent la voie à la création de produits et de solutions technologiques à forte valeur ajoutée, tant pour l’industrie que pour l’environnement.
Incubation et startups à l’USTHB
L’ambition de l’USTHB ne s’arrête pas à l’obtention de brevets. Le recteur Akrach a également annoncé la programmation de 15 projets de création d’entreprises innovantes durant l’année 2025. Parmi ces projets, huit ont déjà été concrétisés par des étudiants porteurs d’idées novatrices, désormais accompagnés dans leurs démarches entrepreneuriales.
Ce dynamisme entrepreneurial s’inscrit dans une stratégie assumée par l’université, celle de favoriser l’esprit d’entreprise et l’innovation chez les étudiants. Pour ce faire, un espace d’incubation a été mis en place, équipé de toutes les structures et moyens nécessaires pour l’accompagnement, depuis la phase d’idée jusqu’à la création effective de l’entreprise.
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L’USTHB : un acteur clé de l’économie de demain
L’USTHB ne se contente plus de former des diplômés, elle aspire désormais à former des innovateurs et des créateurs d’emplois. Ce virage vers la valorisation des résultats de la recherche et la transformation des idées en solutions concrètes marque une étape importante dans l’évolution de l’enseignement supérieur algérien.
Cette dynamique répond aux nouvelles orientations nationales visant à connecter le monde universitaire avec le tissu économique, tout en encourageant la jeunesse à jouer un rôle central dans le développement du pays par le biais de la technologie et de la recherche appliquée.
L’université d’été 2025 marque un tournant dans la modernisation de la gestion hospitalière en Algérie. Plus de 1500 cadres de la santé, issus de différentes wilayas, se sont réunis pour échanger sur les meilleures pratiques et les nouvelles technologies.
Université d’été 2025 : Modernisation de la gestion hospitalière
En parallèle de ces avancées à l’USTHB, le coup d’envoi de l’université d’été 2025 a été donné ce dimanche à Alger, à l’École nationale de management et de l’administration de la santé (ENMAS) à El-Marsa.
Organisé sous la supervision du ministère de la Santé, l’évènement réunit, du 27 au 29 juillet, plus de 530 cadres gestionnaires du secteur, en présentiel, et plus de 1000 participants à distance, dans une démarche visant à transformer en profondeur la gestion hospitalière en Algérie.
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Transformation du système de santé algérien
Placée sous le thème « Mécanismes de modernisation de la gestion hospitalière », cette université d’été s’inscrit dans la dynamique nationale de réforme du système de santé.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a souligné l’importance de cet événement dans le cadre du plan national de prise en charge du patient. Il a insisté sur « la nécessité de renforcer les compétences managériales des gestionnaires de la santé, en phase avec les mutations que connaît le secteur ».
Selon le ministre, les thèmes abordés durant cette session portent principalement sur la gestion moderne des établissements de santé, l’intégration des nouvelles technologies, et la numérisation du dossier médical électronique, des axes jugés essentiels pour améliorer la qualité des soins et l’efficacité du système hospitalier.
Au-delà des aspects techniques, l’université d’été vise également à valoriser le rôle stratégique du gestionnaire hospitalier, qu’il soit directeur d’établissement, responsable administratif ou acteur de terrain. Le ministre a salué les efforts des responsables du secteur, tout en les encourageant à s’impliquer davantage dans cette démarche de modernisation.
De son côté, la directrice de la formation au ministère de la Santé, Mme Lynda Khouwaled, a mis en avant l’ampleur de l’opération de formation, indiquant que plus de 1 500 cadres issus de différentes wilayas (Jijel, Oran, Mostaganem, Annaba…) participent à cette initiative, en présentiel ou par visioconférence.
Encadrée par des enseignants universitaires spécialisés, cette université d’été s’impose comme un espace d’échange d’expertises, un lieu de réflexion collective et un levier pour la professionnalisation du management hospitalier.
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