L’Algérie ambitionne de figurer dans le top 100 des meilleurs pays dans la recherche en informatique. Le Directeur Général de la Recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieure et de la recherche scientifique, Abdelhafidh Aourag, a révélé que tout un programme a été tracé par les pouvoirs publics pour atteindre cet objectif.
La recherche en informatique sera boostée désormais en Algérie. En effet, les autorités envisagent de faire de l’informatique « un domaine d’excellence » pour la recherche en Algérie. Prochainement, il devra constituer une priorité pour l’Etat algérien, a expliqué Abdelhafidh Aourag, à l’occasion de l’ouverture du 11ème colloque africain sur la recherche en informatique et en mathématiques appliquées.
Les informaticiens parmi les chercheurs les plus prolifiques en Algérie
« L’Algérie, qui cherche à se diriger progressivement vers l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans plusieurs domaines, ne ménagera plus aucun effort pour accompagner ses informaticiens », a fait remarquer le même responsable.
Preuve en est, l’Etat algérien « a investi dans 19 universités pour créer des centres de calcul intensif dans le but de développer des super calculatrices. Cela nous permettra de figurer dans le top 100 dans le domaine de l’informatique », a dévoilé à ce sujet M. Aourag.
Par ailleurs, selon le directeur général de la recherche scientifique, les chercheurs algériens en informatique « sont les plus prolifiques » en Algérie avec 3 publications par an. Pour les encourager encore davantage, des moyens « sont mobilisés dans le but de relever les défis en matière de soutien et de consolidation du développement des TIC par la concrétisation des projets lancés et en cours notamment dans les domaines spatial et en calcul de haute performance « .
A présent, l’Algérie veut reconquérir sa place par les pays leaders dans ce domaine de recherche. Abdelhafidh Aourag a rappelé à ce titre que l’un des grands défis de la recherche scientifique est « d’établir la présence et la place de l’Algérie dans le domaine du calcul intensif ».
Enfin, le responsable algérien a souligné la nécessité de créer une « synergie » entre les pays africains en matière de TIC. L’Algérie accepte volontiers d’être « la locomotive de ce développement pourvu que les Africains s’entraident ».
Amine SAYEH